Essai Toyota RAV4 Hybrid AWD: en toute sobriété
Sur des chemins carrossables, la très bonne suspension de l’ensemble, couplée au mode “Trail” sélectionnable par un bouton, facilite les passages à l’adhérence précaire. La répartition variable du couple entre 100:0 et 20:80 permet de s’extirper de toutes les situations envisageables.
Le système de freinage est convaincant, avec un bon feeling à la pédale mais l’absence d’un mode de régénération accrue comme sur les Prius est regrettable. Malgré les 1’767 kgs DIN annoncés par Toyota, l’endurance des freins n’a jamais été mise à mal pendant mon périple de quinze jours.
En sus de la fonction “Trail”, les trois modes de conduite “Eco”, “Normal” et “Sport” n’ont que peu d’influence sur le comportement global et la gestion du système hybride, et sont mêmes presque inutiles à mon sens. Il est possible d’utiliser la boite à variation continue dans un mode séquentiel virtuel, soit au sélecteur ou par des palettes solidaires du volant, mais la fonction m’est apparue inutile. L’efficience recherchée est admirablement bien gérée en mode automatique.
Si les véhicules électriques voués à un large public sont souvent décevant de finition, principalement pour des raisons économiques, cette cinquième génération de RAV4 est à la limite de cette problématique. La mécanique est remarquablement efficiente, comme en témoigne la consommation relevée à 6.9L/100km. Cette sobriété s’accompagne d’une facilité d’utilisation exemplaire.