Essai Porsche 992 Carrera 4S: le prix de l’excellence
Primo, les boutons rotatifs de volume et de sélection sont spongieux, aux antipodes des crantage fin et précis qu’on attend de ce type d’interface. Deuxio, les coques des branches du volant sport GT sont trop souples, plient et grincent sous les doigts.
Autre aspect irritant, lié lui à la conception, la jante du volant masque une bonne partie des écrans LCDs. Le look rétro du seul élément analogique restant – le compte-tours central – est une question de goût. Je trouve personnellement ce choix un peu incongru, une sorte de concession traditionaliste. Porsche n’est pas un constructeur réactionnaire et l’assume dans bien d’autres domaines.
Les grandes GTs ont le don de transformer le trajet le plus anodin en une expérience charmante, un moment d’indulgence. Avec la 992, la décoration intérieure et la position de conduite sont les seuls ingrédients qui subsistent. A faible vitesse, l’émotion mécanique a pour ainsi dire disparu.