Essai BMW X4M Competition: découverte du S58
BMW a changé la grille de son levier à impulsion, et réussi à rendre une solution parfaite remarquablement peu intuitive. Même commentaire sur les commandes de clignotants: BMW nous a forcé à nous habituer aux commandes à impulsion, avant de faire volte-face et revenir à une solution classique.
La nouveauté bienvenue, par contre, est l’accès sur la console centrale aux réglages indépendants du châssis, de la direction et de l’ensemble moteur-boîte, bien plus agréable que les modes unidimensionnels habituels.
S’y ajoutent les touches M1 & M2 au volant qui permettent la programmation d’un cocktail relevé en matière de châssis, propulsion et assistances. Chaque action sur les touches M1/M2 demande confirmation – il est facile de l’oublier – mais la configurabilité est un point fort de cette approche.
Peu charismatique dans la moitié inférieure de sa plage de régime, le S58 devient nettement plus attrayant lorsque les conditions permettent de l’exploiter entre 4 et 7000 t/min. Son appétit pour les hauts régimes est réjouissant et fait oublier un lag perceptible à bas régime. Le brio est qualitativement remarquable, mais somme toute un peu trop lisse et linéaire pour être réellement impressionnant.