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Essai Ferrari Portofino: la débutante ?

Essai Ferrari Portofino intérieur

L’intérieur reprend des éléments familiers aux productions de Maranello de cette dernière décennie. Le concept d’instrumentation et de contrôle reste étroitement dérivé de la 458 Italia, les buses d’aération tubulaires nous ramènent à la F12 Berlinetta. La position de conduite me surprend favorablement, elle permet une assise basse face au volant et à la planche de bord: nécessaire pour faire corps avec l’auto mais pas forcément rassurante pour un conducteur moins aguerri.

Essai Ferrari Portofino intérieur volant carbone

Une pression sur le bouton rouge et le V8 biturbo explose bruyamment avant de se stabiliser sur un ralenti zélé. La sonorité rauque est très présente, pas du tout édulcorée. Le bloc a une parenté directe avec celui de la 488 GTB, mais sa course est plus courte d’un millimètre et la lubrification par carter sec est abandonnée. Le couple maxi est identique, mais la puissance est ramenée à 600 chevaux:

Ferrari PortofinoFerrari 488 GTB
MoteurV8 biturbo 3855 cm3V8 biturbo 3902 cm3
Alésage x Course86.5 x 8286.5 × 83 mm
Puissance600 / 7500670 / 6500-8000
Couple760 / 3000-5250760 / 3000

Cap sud-est vers les alpes grisonnes et 150 km d’autoroute sur l’A3 pour faire plus ample connaissance. La direction paraît d’emblée presque nerveuse, très définie autour de son point central, avec une once de tramlining clairement perceptible.

Essai Ferrari Portofino

La boîte F1-DCT se montre docile dans la circulation pendulaire zurichoise, mais son mode automatique par défaut est pour le moins caricatural: elle égrène les rapports pour passer la septième à moins de 50 km/h et 900 t/min ! Une désactivation à chaque mise en marche s’avère impérieusement nécessaire.

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