Essai BMW X5 M50d: concerto en M mineur
Habillé du magnifique cuir Merino et baigné de lumière grâce au toit Sky Lounge (les deux options totalisent 8’450 CHF à elles seules), l’intérieur est un endroit très plaisant qui mériterait un ciel de pavillon en alcantara. Le réglage des rembourrages latéraux des sièges amène un maintien bienvenu du tronc, mais son fonctionnement a été inconsistant pendant l’essai.
L’espace dévolu aux passagers est généreux, et des adultes se sentiront à l’aise sur la deuxième rangée de sièges (une troisième rangée de sièges est proposée en option). Le coffre est spacieux, mais le hayon en deux parties, tout électrique qu’il est, entrave l’accès à la partie la plus profonde. Je peine à comprendre pourquoi BMW s’obstine à imposer cette configuration au lieu d’un simple hayon, nettement plus pratique.
BMW a accompli un travail louable d’insonorisation de son six cylindres en ligne, et épargne les occupants du X5 des cognements et raclements disgracieux qui affligent la plupart des mécaniques à auto-allumage. On distingue les harmoniques particulières d’un six cylindres en ligne, mais pas les traits les plus vulgaires d’un diesel. La sonorité gagne en volume et en basses en mode Sport.