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Essai Audi A7 Sportback 50 TDI: cher dromadaire

Essai Audi A7 50 TDI C8 Bleu Firmament

Un petit calcul pour replacer ce système mild hybrid dans son contexte: 10Ah sous 48V équivaut à une énergie de 0.48 kWh. C’est trois fois moins qu’une Toyota Prius II, 20x moins qu’une hybride rechargeable contemporaine, mais suffisant pour remplir la fonction souhaitée: diminuer la consommation dans les phases de conduite propices. Le système ne peut pas mouvoir la voiture de lui-même, mais lui permettre de continuer à se déplacer moteur éteint.

Essai Audi A7 50 TDI C8 Virtual Cockpit Coasting

L’énergie ainsi stockée est utilisée pour alimenter les consommateurs électriques sans épuiser la batterie 12 Volts. Audi l’applique de deux manière: le système stop-start peut s’enclencher dès 22 km/h, bien avant l’arrêt à un feu, et en faux plat entre 55 et 160 km/h, le moteur peut s’éteindre jusqu’à 40 secondes, laissant filer l’A7 sur sa lancée avec une consommation nulle.

Essai Audi A7 50 TDI C8 intérieur tableau de bord coasting

A noter qu’Audi a choisi une voie différente de celle de Mercedes en logeant son alternateur-démarreur BAS comme un périphérique classique, connecté à la tête du vilebrequin, alors que les ingénieurs de Daimler l’ont logé en queue de vilebrequin, entre le moteur et la boîte.

Essai Audi A7 50 TDI C8

Le système est à la fois élégant et efficient, ce qui incite à chercher des qualités à ce turbodiesel sophistiqué. Trouver un angle de rationalisation, ne pas y voir qu’un sacrifice vertueux, à l’intersection entre la frugalité économique et la conscience climatique. Et c’est redoutablement difficile. Primo, dans cette berline cossue et élégante, la sonorité disgracieuse du turbodiesel à froid fait tache, forcément. Mais ce n’est pas le côté le plus rébarbatif.

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