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Essai Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio: dévergondé

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio Compteurs Mode Race

Alfa Romeo a fait le choix, absurde à mon sens, de ne pas afficher la vitesse digitale sur l’écran central en mode Race, la substituant par des shift lights largement inutiles, un choix difficilement compréhensible. Les vitesses atteintes à la moindre accélération demandent, sur route, de pouvoir lire la vitesse d’un coup d’oeil rapide. Devoir la déchiffrer dans les graduations étroites du compteur est un vrai handicap.

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La prestation d’ensemble reste louable dans la mesure où les reprises sont pêchues, accompagnées d’un concert pour quatuor de trombones, des onomatopées de rigueur lors du passage de rapports et d’un comportement assez rigoureux dans l’ensemble. Les changements d’assiette sont moins perceptibles au volant qu’ils ne sont visibles sur les photos. Le V6 biturbo a du caractère, accepte de fonctionner à 1500 t/min sans broncher et démontre une belle allonge jusqu’au rupteur, à 7000 t/min.

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio Bleu Misano

L’amortissement suit la gradation A-N-D de manière perceptible, et peut-être assoupli en réglage médian si le mode Race est sélectionné par le bouton logé au centre du sélecteur rotatif. La plage de variation du système, dénommé CDC pour Chassis Domain Control, est ferme mais assez confortable en mode A. J’ai apprécié la direction peu démultipliée, même si, comme toutes ses homologues contemporaines, elle est avare en information.

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