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Essai Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio: dévergondé

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio Bleu Misano

Alfa Romeo a reconduit les trois modes de conduite DNA (pour Dynamic, Natural, et Advanced Efficiency, pas toujours facile de s’en souvenir), et y ajoute un mode Race. Pour les trajets pendulaires, j’ai privilégié le mode A. La gestion de la boîte puise judicieusement dans la courbe de couple généreuse du V6 biturbo, et choisit la plupart du temps de relancer sur le rapport présent plutôt que d’appliquer des rétrogradages agressifs et lassants. Les régimes sont maintenus sous les 2000 t/min la plupart du temps, et la boîte adopte un mode de coasting au lever de pied.

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio Bleu Misano

Le tribut est une sonorité quelconque, sans charme, difficile à distinguer d’un vulgaire quatre cylindres à bas régime, mais l’impression générale est un très bon compromis entre une conduite décontractée et des réactions alertes lorsque une sollicitation devient nécessaire. Ce mode devrait également bénéficier à la consommation, nous verrons plus tard que le résultat dans ce domaine est surprenant.

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio Bleu Misano

Les modes Natural et Dynamic affûtent progressivement les paramètres de gestion, mais c’est bien le mode Race qui révèle le caractère du Stelvio Quadrifoglio. L’ouverture des soupapes de la ligne d’échappement augmente immédiatement le volume sonore et l’écran multifonction invite à basculer le levier de sélection de boîte en mode manuel. Les verrouillages de la boîte automatique à 8 rapports deviennent très agressifs, très positifs à la montée de rapport, et les descentes sont ponctuées d’une égalisation du régime démonstrative.

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