Grand-prix d’Angleterre 2018 : Réchauffement climatique
N’en reste pas moins une superbe remontée qui permettra à Hamilton de sauver les meubles avec les points de la deuxième place et de rester au contact au championnat. L’issue aurait pu être nettement pire pour Hamilton comme pour Mercedes, même si Bottas donna l’espoir d’une victoire au moment des safety cars, que ses pneus usés ne lui permirent pas de défendre.
Vettel, l’année des symboles
Le grand-prix du Canada avait été lourd de sens pour Vettel et la Scuderia, cette victoire anglaise l’est tout autant pour le pilote allemand puisque ce 51ème succès lui permet de rejoindre Alain Prost au palmarès des pilotes les plus victorieux de l’histoire.
Il lui permet également de scorer sur les terres de Lewis Hamilton, ce qui n’est jamais anodin et certainement bon pour le moral, d’autant qu’il n’était pas écrit il y a quelques semaines que Ferrari serait capable de lutter avec Mercedes sur ce tracé resurfacé, imposant l’utilisation des mêmes gommes qu’à Barcelone. Superbe départ, course parfaitement gérée en première partie, et dépassement magnifique d’opportunisme sur Bottas après le second restart, Sébastian Vettel n’a certainement pas volé sa victoire.
La Scuderia ne peut, elle, que se féliciter du résultat d’ensemble puisque si Vettel détient maintenant 8 points d’avance sur Hamilton au championnat, Raikkonnen est maintenant 3ème tandis que l’écurie prend un peu de marge au classement général constructeur avec 20 points d’avance sur Mercedes.
La fiabilité est globalement au rendez-vous, et s’accompagne à présent d’un niveau de performance permettant à l’écurie italienne d’être en lutte pour la victoire chaque week-end avec une apparence de sérénité qui n’avait plus été vue depuis bien longtemps.