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Essai Aston Martin Vantage: apprivoisée ?

Essai Aston Martin Vantage 2018

Des trois cols alpins à disposition, nous commençons par le Nufenen. Etroit, bosselé et traître par endroits, l’ascension depuis Ulrichen requiert confiance et concentration. Le pilotage de cette Vantage est très prenant, absorbant. Le V8 de 4.0 litres pousse fort, avec des montées en régime très linéaires et une sonorité agressive. La mise en vitesse est redoutable, malgré un poids assez élevé (1728 kg avec le plein de carburant sur nos balances), le couple de 685 Nm et l’allonge du moteur gobent le moindre rectiligne avec un appétit vorace.

Essai Aston Martin Vantage 2018

La boîte automatique ZF 8HP75 délivre des prestations contrastées. Commandée par les magnifiques palettes en aluminum, elle exécute des montées de rapports rapides et franches. Au rétrogradage, la synchronisation entre l’égalisation de régime et la fermeture de l’embrayage est perfectible: elle a trop souvent tendance à embarquer l’auto, comme si le régime moteur était trop élevé ou que la boîte rembrayait prématurément. C’est surtout sensible à l’approche des épingles négociées sur le deuxième rapport.

Essai Aston Martin Vantage 2018

A la prise d’appui, le train avant est incisif et inscrit la Vantage avec précision. Distiller un filet de gaz aide à combattre le lag naturel du V8 biturbo et sortir en force, mais dès que le couple déboule, le train arrière a tendance à se figer et devenir très sensible aux compressions ou bosses. A mon sens, le tarage de la suspension arrière est trop ferme dans son réglage le plus souple, et même sur des revêtements de bonne qualité, rend la Vantage très fine en conduite rapide.

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