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Essai Aston Martin Vantage: apprivoisée ?

Essai Aston Martin Vantage 2018

La signature de ce châssis nous amène inévitablement à une discussion philosophique sur les attributs d’une GT sportive. Certains constructeurs prennent le parti de la rigueur, puis se préoccupent d’assaisonner de sensations physiques et sonores. La voiture est d’essence facile, permettant d’augmenter le rythme sans difficultés particulières, jusqu’à atteindre les limites de la physique – principalement l’ellipse d’adhérence des pneumatiques – limites qui sont téléphonées et se traduisent par des réactions progressives. Le saint graal est alors de faciliter la gestion des réactions à la limite, avec pour résultat un optimum entre sensations et efficacité.

Essai Aston Martin Vantage 2018 Grimselpass

D’autres placent les sensations de conduite au centre de leur approche. La voiture impressionne bien avant d’atteindre les limites. Il n’est pas nécessaire d’aller vite pour avoir le sentiment de devoir tenir la voiture, de composer avec ses réactions dans les phases d’accélération, de freinage et de changement de direction. La vitesse pure devient secondaire, l’immersion est primordiale.

Essai Aston Martin Vantage 2018

La Vantage est clairement faite de ce moule. Redescendus du Nufenen pour attaquer la Furka puis le Grimsel, les impressions se cristallisent. Même sur le billard du Grimsel, à chaque accélération franche, la voiture se pose ostensiblement sur la paire de 295/35ZR20 délégués aux affaires motrices, et invite à mesurer avec précision les mouvements des avant bras pour maintenir le bon cap. La réaction donne l’impression d’être sur une corde raide, de composer avec un équilibre qui parait précaire, et des réactions potentiellement vives.

Essai Aston Martin Vantage 2018

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