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GP F1 Azerbaijan 2018 : banco à Baku

Toro Rosso : un point inattendu

Sur un circuit où le déficit de puissance atténué mais subsistant du moteur Honda se faisait sentir, et pour la première fois de sa carrière en F1, c’est Brendon Hartley qui scorait pour l’équipe de Faenza, ramenant le point de la 10ème place alors qu’il n’avait pu vraiment participer à la qualification et était donc parti 19ème sur la grille.

GP F1 Baku 2018 Toro Rosso

Avant cela, le week-end de l’écurie avait failli tourner au cauchemar lors de la Q1 quand Hartley, alors dans un tour d’entrée aux stands, et à petit rythme, ne voyait pas surgir son coéquipier derrière lui, lancé à pleine vitesse dans la longue ligne droite de retour. Pierre Gasly ne parvenait à éviter le carambolage qu’au prix d’un reflex de dernier centième de seconde mais également d’un beau coup de chance. Les images de sa caméra embarquée font froid dans le dos.

GP F1 Baku 2018 Scuderia Toro Rosso

Qualifié de son côté 17ème après avoir manqué son dernier tour lancé, Les péripéties du jeune français n’étaient pourtant pas terminées puisqu’il était victime, comme beaucoup de ses confrères avant lui, des manœuvres plus que limite de Kevin Magnussen en piste. Par deux fois dans la même action, et à pleine vitesse, le danois venait mettre volontairement des coups de roues et tasser Gasly vers le mur. Inacceptable une fois de plus, mais tant qu’aucune sanction ne sera prise, cela continuera jusqu’à l’accident, potentiellement grave.

La catHaastrophe Grosjean

La saison de Romain Grosjean était compliquée, elle devient douloureuse après cette épreuve. Déjà dominé sur les dernières épreuves par son coéquipier moins sensible que lui aux imperfections de sa machine, ce week-end fut le théâtre d’un contre-performance majeure du français. Après n’avoir pu réaliser aucun temps en qualifications du fait d’une faute dans son premier tour lancé de Q1 ayant entraîné un blocage de boîte lorsqu’il voulut engager la marche arrière, Grosjean s’élançait dernier sur la grille. Le calvaire n’était pas terminé puisqu’alors qu’il entamait une remontée dans le peloton, il partait à la faute tout seul sous safety car, envoyant sa monoplace dans le mur en passant un rapport alors qu’il zigzaguait pour maintenir un semblant de température dans ses gommes.

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