GP F1 Azerbaijan 2018 : banco à Baku
Cette victoire ne doit pas laisser penser que Mercedes a réglé tous ses soucis et se trouve maintenant sur la même voie royale que les dernières saisons, Toto Wolff déclarait d’ailleurs ce jour que Ferrari disposait à présent du moteur le plus puissant du paddock. Cependant, c’est certainement le résultat qu’il fallait à Hamilton pour regonfler son moral, remettre le plan comptable en positif et démarrer la saison européenne du bon pied.
La fin de course malheureuse de Bottas (crevaison alors qu’il était en tête après le dernier safety car) est toutefois venue gâcher un peu la fête d’une écurie Mercedes qui se dirigeait tout droit vers un doublé. Il faut souligner une nouvelle fois que le finlandais avait avant cela réalisé un week-end solide, largement au niveau de celui de son leader, et aurait donc tout à fait pu voir la course basculer de son côté avec un peu de réussite, et évitant le débris causeur de crevaison. Lewis Hamilton ne manquait d’ailleurs pas de reconnaître que son coéquipier méritait sans doute plus la victoire que lui.
Ferrari ne convertit pas sa vitesse
Moins que d’autres toutefois (nous allons y venir), Ferrari fait partie des perdants du week-end. Une 2ème et une 4ème place pour Raikkonen et Vettel dans l’ordre n’ont bien entendu rien d’infamant, et la place de leader au championnat constructeur est là, mais voir la victoire échapper à une écurie ayant une nouvelle fois cette saison dominé la performance pure doit laisser un certain goût d’amertume au moment de remballer le matériel.