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GP F1 Azerbaijan 2018 : banco à Baku

Certes, il s’agissait une nouvelle fois d’une course à élimination propice à ce genre de coups d’éclats, mais si les safety cars pouvaient d’un côté l’aider à se rapprocher des pilotes classés devant lui, ils permettaient également à ceux situé derrières, et autrement mieux armés que lui sur le papier, de le recoller. Ce qui sur un circuit avec de telles possibilités de dépassements, peut vite tourner au chemin de croix. Or, sa course fut solide et maîtrisée en tous points, digne d’un pilote confirmé qu’il n’est pas encore.

GP F1 Baku 2018 Sauber Williams

Marcus Ericsson se mettait moins en valeur, terminant 11ème mais très proche de la 10ème place. Reste que la performance d’ensemble est réjouissante pour l’écurie suisse, qui, avec maintenant 10 point au championnat tient le rythme des écuries Haas et Toro Rosso, se permettant de largement devancer Williams. Ces points pris pèseront lourds en fin de saison.

McLaren sauve les meubles, pas les apparences

Que dire du week-end de McLaren si ce n’est qu’elle peut s’estimer heureuse de le conclure avec deux monoplaces dans les points. La 7ème place de Fernando Alonso peut même sembler miraculeuse après l’avoir vu entrer bringuebalant aux stands avec une double crevaison sur les deux roues du côté droit suite à un contact avec Sirotkin. Mais il est dit que McLaren arriverait à entretenir une illusion de résultats en amélioration en ce début.

GP F1 Baku 2018 McLaren Alonso

Pourtant, jamais dans le coup lors des séances d’essai, et toujours aux prises avec un package (pour ne pas dire un châssis..) en manque criant d’efficacité mais également fortement de VMax, Alonso était tout juste capable de passer en Q2 quand Stoffel Vandoorne n’était lui-même pas capable de sortir de Q1. Le temps commence à être long pour le jeune belge qui, faut-il le rappeler, faisait partie des plus gros espoirs du sport-automobile mondial il y a tout juste deux saisons.

Le temps commence également à être (trop) long pour son coéquipier espagnol qui, après 3 ans d’une abnégation qu’on ne lui connaissait pas, commence à envoyer ses émissaires distiller la bonne parole de son départ de Woking en fin de saison. C’est le fantasque mais non moins rusé Flavio Briatore, présent à Baku, qui lâchait une pique salée à l’endroit de McLaren (“ils feraient mieux d’installer une TV dans le cockpit de Fernando pour qu’il ait quelque chose à faire pendant les grands-prix”). Ceci se recoupant avec les rumeurs sorties après le Grand-prix de Chine, la fin de l’aventure ne fait plus guère de doute.

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