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Essai Lexus LC500: sportive pour esthète

Essai Lexus LC500

Mon sentiment est que cette boîte est le plus grand point faible de la LC500. Levier de sélection basculé en mode manuel, ses prestations sont dans la bonne moyenne. Les montées de rapports sont exécutées rapidement, l’égalisation de régime à la descente est bien dosée, mais le temps de réaction à l’action sur les palettes est inégal et elle a parfois tendance à embarquer en conduite apaisée.

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Mon plus gros grief est le fonctionnement en mode automatique. La logique de gestion AI-SHIFT control prend des décisions parfois surprenantes, notamment de tenir des régimes inutilement élevés à la moindre détection d’un geste délibéré du conducteur, mais elle refuse surtout d’exécuter les commandes intimées par les palettes de commande. En résulte une situation aussi frustrante que schizophrénique, où l’indicateur de rapports égrène les chiffres, mais la boîte ne passe pas les rapports correspondants. Incompréhensible, frustrant, proche de l’absurde.

Essai Lexus LC500

En usage quotidien, cette insubordination est irritante au possible: qu’une logique de commande se fourvoie est une chose, qu’elle s’obstine dans l’erreur en est une autre. Le caractère sonore du V8 a ses charmes, mais il ne devrait pas être nécessaire de passer en mode manuel pour penduler en toute quiétude. Porsche, la référence en la matière, fait incomparablement mieux avec la boîte PDK7 de ses 911, dans tous les registres d’utilisation.

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