Mercedes en pleine offensive EQ. 

Mercedes a rendu public son offensive EQ à l’automne 2016 au salon de Paris avec la présentation de son premier concept électrique de masse, opportunément appelé Generation EQ. EQ signifie intelligence électrique, un jeu de mot sur IQ, le QI en anglais. Un an plus tard, Mercedes promet de dévoiler une déclinaison compacte, l’EQA, et la campagne de teasing qui précède l’IAA de Francfort suggère un contenu substantiel.

Et la substance n’est pas nécessairement dans le concept. Dieter Zetsche, patron du groupe Daimler, annonce que d’ici 2022, Mercedes aura plus de 10 modèles électriques sur le marché. Le premier sera EQC, un crossover basé sur le concept Generation EQ; il entrera en production en 2019 dans l’usine Mercedes de Brème.

EQA préfigure l’offre du constructeur dans le segment des compactes (4285 x 1810 x 1428 mm sur un empattement de 2729 mm), mais aussi les plateformes électriques et l’évolution du style Mercedes. La plateforme tout d’abord, avec un pack de batteries de taille variable, fabriqué par la filiale Accumotive du groupe. La capacité peut dépasser les 60 kWh, autorisant une autonomie de 400 km, avec moins de 10 minutes pour regagner 100 km d’autonomie. La motorisation ensuite, avec deux moteurs électriques permettant une traction intégrale avec répartition variable du couple, et une puissance système de plus de 200 kW (272 ch) et un couple maxi de 500 Nm. L’ensemble est sensé permettre un 0-100 km/h en moins de 5 secondes. Le concept est sensé se charger inductivement, ou par une prise connectée. Les services en ligne Mercedes Me sont destinés à simplifier le paiement dans des stations de charge rapide publiques.

Pour le reste, EQA est un concept encore assez peu concret: pas d’intérieur, pas de plateforme visible, pas de date. Pour plus de substance, il faut se tourner vers l’hybridisation du portefeuille actuel et l’offensive EQ Power: le badge que vont désormais porter les Mercedes hybrides.