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Essai Hyundai IONIQ électrique

Sur une voiture électrique, l’indicateur d’autonomie et de niveau de batterie ont une importance toute particulière. La densité des points de recharge avec ses contraintes actuelles font que je garde constamment un œil sur ces paramètres. La IONIQ dispose d’un indicateur de niveau de batterie avec 18 niveaux, les trois derniers étant rouge pour signifier qu’on est proche de la panne sèche. Après 3 jours et 155 km de trajets essentiellement péri-urbains il me reste 3 barres au-dessus de la réserve. Je fais l’inventaire des câbles de recharge fournis et constate que je ne vais pas pouvoir utiliser la prise industrielle installée sur ma place de parc, je vais devoir me résoudre à charger sur du 220V standard. Le lendemain matin, 13h15 plus tard, la batterie affiche un niveau de charge de 95%. Dans le cas où on l’ignorait, on comprend tout de suite la problématique de la recharge d’une voiture électrique. Si on ne dispose pas d’une installation électrique adéquate, on va devoir recharger tous les soirs, en fonction de son utilisation, sur une prise standard 220V. Il faut toutefois souligner que la voiture accepte la recharge en courant continu pour une puissance jusqu’à 50 kW.

Essai Hyundai IONIQ électrique

La voiture n’indique pas la consommation effective de courant, comme une Tesla le fait par exemple, elle n’indique qu’une valeur moyenne dont je n’ai pas pu déterminer l’algorithme. J’ai observé cette valeur lors de tout l’essai et je me trouvais pratiquement tout le temps dans des valeurs de consommation entre 11.5 et 15.3 kWh / 100 km. Le maximum étant constaté après une dizaine de kilomètres de montée. L’autonomie réelle atteignable pour mon utilisation se situe donc à environ 200 km avec une petite marge de sécurité. Mais dans la réalité la contrainte du temps de charge va m’inciter à recharger bien avant cette distance.

Essai Hyundai IONIQ électrique Essai Hyundai IONIQ électrique

A la conduite, la voiture roule très bien, mes réserves avant de la prendre en main se sont avérées totalement fausses. Le couple de près de 300 Nm disponible immédiatement est tout de même une valeur intéressante. Pour la conduite en ville ou en plaine, on dispose d’une très bonne vivacité, les accélérations courantes dans la circulation se passent vraiment bien. La voiture peine un peu plus lors de dépassement à la montée, l’allonge étant limitée, mais elle est bien plus vive que je ne l’imaginais. Le mode sport rend l’utilisation un peu plus ludique, mais si on accélère franchement l’adhérence des pneus Michelin Ernergy Saver vient très vite provoquer le déclenchement de l’anti-patinage. Son intervention autoritaire n’incite pas à recommencer. Je tente tout de même de forcer l’allure en virage, je n’insiste pas, la monte pneumatique ne semble pas tellement adaptée à cette utilisation. Probablement le même symptôme est en cause lors de fort freinage, l’ABS entre en fonction très tôt.

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