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Essai Audi Q5 2.0 TDI Quattro

Essai Audi Q5 2.0 TDI 190 Quattro

Le bienfait, très relatif, d’un moteur peu charismatique et d’un rapport poids puissance de 9.32 kg/ch est de reporter l’attention sur le châssis. Sur route sinueuse, les reprises placides incitent à emmener de la vitesse en courbe pour éviter des relances trop laborieuses. Chaussé généreusement en 255/45R20 (des Michelin Latitude Alpin), le châssis du nouveau Q5 s’avère brillant, agile et très neutre dans ses réactions. La caisse est imperturbablement rigide, et les liaisons au sol sont rigoureuses dans leur guidage des roues. Les investissements d’Audi dans des liaisons à cinq bras portent leurs fruits. A la limite, le comportement est naturellement légèrement sous-vireur, surtout lorsque les 400 Nm sont déployés par un pied lourd. Le différentiel arrière sport avec vectorisation du couple est disponible en option sur le futur V6 3.0 TDI, ainsi que sur le nouveau SQ5 TFSI.

Essai Audi Q5 TDI 190 Quattro

Notre exemplaire d’essai est équipé de la suspension pneumatique optionnelle qui permet de régler la hauteur de caisse sur une plage de 60mm et d’adapter l’amortissement en fonction du mode Drive Select. Pour un usage hors bitume, les modes Allroad et Offroad sont proposés, augmentant la garde au sol et permettant de s’aventurer sur des chemins de traverse. La modulation de l’amortissement est perceptible, entre un mode confort prévenant, et un mode dynamique notablement plus ferme.

Essai Audi Q5 TDI 190 Quattro

Esthétiquement, ce Q5 de deuxième génération démode complètement son prédécesseur. Si les photos utilisées pour l’annonce avant la première au salon de Paris m’avaient un peu laissé sur ma faim, j’ai trouvé le style du nouveau Q5 plutôt réussi. Le dessin est beaucoup plus anguleux, plus tendu, et la nervure qui court le long du flanc se transforme élégamment en jointure du capot moteur avec l’aile avant. La calandre hexagonale 3D, protubérante, est probablement l’élément de design le plus polarisant. Certains esthètes auront sans doute recours au pack noir dans l’exploration de combinaisons de coloris extérieurs afin d’atténuer la présence visuelle de cet élément. Equipé de grosses jantes de 20 pouces (le catalogue va jusqu’à 21”), du pack S-Line et drapé d’un gris Daytona qui représente toujours une valeur sûre sur les autos à 4 anneaux.

Essai Audi Q5 TDI 190 Daytona SQ7 Sepang Blau

A l’intérieur, on retrouve le meilleur d’Audi, à savoir le Virtual Cockpit, le levier de sélection par impulsion, l’interface MMI Touch, les commandes de climatisation avec écran OLED et touches capacitives, mais pas la longue ceinture de grilles d’aération qui affuble l’A4 ou le Q7. Le volant à méplat optionnel est magnifique, et le toit ouvrant panoramique amène une clarté bienvenue dans l’habitacle. L’écran MMI déporté en position haute et fixe est souvent l’objet de récriminations que, pour ma part, je ne partage pas. Notre exemplaire d’essai est également équipé de l’affichage tête haute, un élément de confort indéniable qui renseigne à tout instant sur la vitesse, les directions de navigation et la limitation en vigueur.

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