Rétrospective & best of 2014: année charnière ?
Caterham Seven 485R: Roadster Radical
Les romantiques sont rarement crédibles. Ils projettent leur passion sur autrui et sont susceptibles des formes les plus éreintantes de prosélytisme. Leur pamoison devrait être impérieusement contagieuse, alors qu’elle oscille le plus souvent entre l’originalité et la louffoquerie. La Caterham Seven est une auto de grand romantique, un concept né en 1957 et qui a peu évolué depuis, mais pour une fois, les romantiques auront raison. Le plaisir éprouvé au volant de cette auto étriquée qui vous expose aux éléments et à toutes les matières animales ou minérales qu’on trouve sur une route est immense. Tout est ludique sur cette auto, des jappements du deux litres Ford au maniement divin de la boîte manuelle, en passant par des performances saignantes. L’agilité sur route sineuse est démoniaque, les sensations intenses et sans comparaison. Tout est ludique sauf la protection offerte aux occupants, presque aussi problématique que sur une moto. Notre essai complet.
McLaren 650S Spider
Le centre automobile de la Suisse se trouve à Andermatt. Le point central d’un huit formé par six des plus beaux cols alpins. Notre projet d’y emmener une auto digne de tels splendeurs s’est réalisé cet été: une grande auto, des tracés monumentaux et une fenêtre météo favorable au crépuscule d’un été pourri. Conduire une telle auto sur de telles routes, à travers de tels paysages, est un plaisir rare. Parcouru au volant d’un spyder, les sensations sont magnifiées. Le soleil, la fraîcheur, le son se révérbérant contre la roche. La communion du grand tourisme, liant l’homme, la machine et le paysage. Les performances de la McLaren 650S sont éblouissantes, à fortiori sur un tel terrain, et la surabondance de couple souveraine. Le plus étonnant est le côté bénin du châssis, la confiance qu’il inspire. Un périple mémorable, et un rappel glorieux que la Suisse demeure un paradis pour les supercars. Pour son réseau routier unique. Pour la civilité de ses habitants vis-à-vis des automobiles de luxe et sa faible criminalité. Malgré Via Sicura. Notre essai complet.
Audi Virtual Cockpit
Présenté à CES 2014, lancé sur les TT & TTS troisième génération, l’Audi Virtual Cockpit inaugure une nouvelle ère dans l’interface conducteur-automobile. Sept ans après le lancement de l’iPhone et de la révolution interconnectée, il était temps que l’automobile entreprenne de se mettre à la page, et Audi s’installe comme leader dans le domaine. En matière numérique, le plus important est la plateforme. Celle d’Audi semble démontrer un grand potentiel. Les modes de connectivité avec internet son versatiles et configurables à souhait. La fourniture de contenu par le biais de services tiers en ligne permettra de continuer à développer l’offre. La navigation de contenus aussi riches du volant ou de la console centrale est naturellement plus complexe qu’une interface “multimédia” antédiluvienne, mais la reconnaissance vocale naturelle et les modes d’entrée sur pavé tactile facilitent les opérations. L’Audi Virtual Cockpit est une nouvelle référence incontournable. Les acheteurs ne reviendront pas en arrière. Notre essai du coupé TTS en Andalousie.
Les essais et articles publiés en 2014
Liens
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