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Essai Audi TTS

Audi-Virtual-Cockpit Audi TT Virtual Cockpit

En termes d’ergonomie, les fondamentaux sont rapidement intégrés mais la recherche de fonctions plus évoluées en conduisant amène un risque d’inattention significatif. On doit le configurer à l’arrêt et se borner à l’utiliser en roulant. Je me suis par exemple retrouvé en conduisant dans un mode d’affichage de la carte qui n’était plus centré sur la voiture, je ne suis pas parvenu à en sortir en roulant.

La facilité d’utilisation est d’ailleurs une préoccupation d’Audi qui débouche sur l’intégration de plusieurs modes d’interface simplifiés. La recherche d’adresses, de morceaux de musique ou de contacts téléphoniques peut être faite en écrivant des lettres sur le touchpad rond incrusté dans le dessus de la molette MMI, et ça fonctionne très bien. Le système supporte également  la reconnaissance vocale naturelle (sans vocabulaire prescrit), mais je n’ai pas eu l’opportuntié de le tester.

Audi TTS Volant

En conjonction avec l’Audi Virtual Cockpit, Audi a développé un concept d’interconnection poussé avec l’internet et les smartphones. TT & TTS peuvent naturellement recevoir une SIM card résidente lui donnant un accès direct à l’internet. Il peut également le faire en se connectant via Bluetooth à la SIM card d’un smartphone si il supporte le profil correspondant. L’utilisation concurrente de deux smartphones via Bluetooth est également possible, par exemple avec un appareil professionnel pour les fonctions téléphoniques et un autre appareil personnel pour la musique. Le MMI peut également se connecter au hotspot WiFi d’un smartphone, ou inversement, permettre à des appareils de se connecter au hotspot WiFi de la voiture. La configuration des modes d’accès se fait fonction par fonction, avec une grande flexibilité dans le panachage. C’est flexible et, dit crûment, ça parait très bien foutu. La plateforme Audi Connect permet d’avoir accès à des flux d’informations et applications tiers, comme les inévitables flux Facebook ou Twitter, mais aussi des applications plus évoluées comme Napster pour la musique. Les données transitent par les serveurs d’Audi pour assurer la sécurité de l’ensemble.

Le Virtual Cockpit est donc bien plus qu’un simple affichage synthétique des données usuelles. La réflection intègre autant la présentation des données que la navigation par le conducteur parmi les différentes structures de fonctions, et l’interconnection avec les diverses sources de contenu, qu’elles soient embarquées dans la voiture (smartphone) ou sur la toile (le nuage Audi pour être précis). Audi n’a pas cherché à dicter un mode d’utilisation à ses conducteurs, mais plutôt de leur donner la plus grande flexibilité dans leur connection avec le monde digital. La philosophie et le résultat sont louables, il me tarde de voir le Virtual Cockpit se généraliser dans la gamme Audi et dans le groupe VW. Les ingénieurs d’Audi commentent volontiers que l’implémentation du Virtual Cockpit a été optimisée pour le coupé TT et sa vocation de 2+2 places. Il est logique d’attendre une exécution très semblable sur la future R8, alors que les autres produits de la gamme, berlines et SUVs, proposeront des fonctionnalités analogues, mais offrant accès aux autres occupants. La tablette Audi entrevue lors de la présentation du Virtual Cockpit au CES 2014 de Las Vegas n’est pas à l’ordre du jour, du moins pas sur ce TT.

Audi TTS Console Centrale Audi TTS Console Centrale

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