Essai Mercedes A 250 BlueEFFICIENCY

La motorisation de l’A 250 est basée sur un 4 cylindres 2 litres comprenant toutes les technologies utilisées par un moteur de conception récente, soit l’injection directe, le turbo compresseur et la distribution variable. Il développe 211 ch et un couple de 350 Nm. Notre voiture est équipée en série d’une boite à vitesse automatique à double-embrayage, baptisée 7G-DCT, disposant de trois modes de fonctionnement, Eco, Sport ou manuel.

Mercedes A250

Je m’installe à bord, et me calibre par rapport à cette catégorie de voiture. La position haute du volant m’incite lever le siège, jusqu’au moment ou ma tête arrive au contact du ciel de toit, légèrement rabaissé par la présence du toit panoramique. Je reviens donc en arrière de quelques centimètres, puis ajuste le volant. A cet instant j’aurais préféré avoir une meilleure vision sur les ailes avant, mais je vais très rapidement m’adapter et la position de conduite ne va pas présenter le moindre problème tout au long de cet essai. Je prends la direction de l’autoroute et apprécie la très bonne insonorisation et le confort de cette voiture. Les longs trajets ne sont absolument pas une punition.

Mercedes A250

Sur routes de montagne, dégradées par les effets de la fin de l’hiver, notre A 250 peut montrer ses atouts. Le moteur s’avère parfaitement linéaire, il n’est pratiquement pas possible de déceler un quelconque effet turbo, bien aidé par des rapports inférieurs plutôt court, surtout le deuxième. Lorsque le rythme augmente, la voiture ne se décompose pas. Certes, les pneus neige avant sont mis à mal par le déferlement du couple, mais le comportement reste neutre, je ne décèle pas de sous-virage. Le roulis très bien maitrisé donne confiance dans les enchainements. Le châssis sport équipant notre voiture (option à CHF 425.- inclus dans le pack AMG Sport) n’est certainement pas étranger à cette bonne note.

Mercedes A250

Au démarrage la boite sélectionne le mode Eco. Les constructeurs utilisent cette technologie de boite pour atteindre leurs objectifs de consommation, ceci se fait parfois au détriment du confort d’utilisation. Ici les lois de passages semblent exagérément optimisés pour rouler sur un rapport trop élevé. Le problème dans la circulation quotidienne est que le rétrogradage nécessaire pour chaque relance ne s’effectue pas sans à-coup car il arrive après la remise des gaz, au lieu de l’avoir anticipé. Chaque rond-point ou intersection met ce désagrément en évidence. Sinon, dans toutes les autres configurations de circulation elle fonctionne sans histoire, notamment en mode manuel ou les changements s’effectuent parfaitement. En mode sport ou manuel un très discret coup de gaz accompagne les descentes de rapport.

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