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Porsche 911 Carrera S Cabriolet Type 991 : Essai

Je prends maintenant la direction d’un tronçon d’environ 6 kilomètres d’une belle route à flanc de coteau avec de constants enchainements de virages. Mon but est de comprendre le fonctionnement des trois modes automatique de la boite. Quelques virages en mode normal, rien à signaler, fonctionnement adéquat, sans chichi. Je passe au mode Sport. Le pot devient plus sonore et la boite plus réactive, elle rétrograde de manière adaptée aux différents ralentissements, avec coup de gaz pour faciliter le processus, et monte les rapports en un éclair. Je sélectionne le mode Sport Plus, la montée des rapports s’effectue proche du régime maximal sans à-coup mais on perçoit les contraintes dans la transmission. Sur ce type de tracé, une fois la troisième vitesse sélectionnée, la boite ne change plus, elle reste sur ce rapport malgré les ralentissements et accélérations, exploitant la large plage de régime entre des seuils de changements de rapports éloignés. Conclusion, en mode automatique ma préférence va au mode Sport pour conduite rapide et au mode normal pour déplacements sans se prendre la tête. Par contre la vraie perle de la conduite active reste le mode Sport Plus en commande manuelle, avec toutefois un défaut incompréhensible: la boite rétrograde lorsque la pédale d’accélérateur touche le commutateur du kick-down. Nécessaire dans les modes automatiques, il ne devrait pas avoir d’effet en manuel.

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Une autre nouveauté a fait l’objet de beaucoup de contestations de la part des amateurs de la marque, la direction à assistance électrique. Les premières implémentations de cette technologie, apportant un gain de consommation, ne sont guère convaincantes, il est donc légitime de se poser la question de ce choix pour une voiture qui devrait, sur le papier, éviter ce genre de compromis. Lors de nos discussions avec Michael Schaetzle, chef du projet de la nouvelle 911 il apparait que c’est par soucis de simplification, que ce choix a été effectué, il évite de devoir traverser longitudinalement toute la voiture avec des conduites hydrauliques. Sur la route cette direction masque très bien son origine. Sans effectuer une comparaison directe en conduite sportive, il est difficile de trouver quelque chose à lui reprocher. Le ressenti des conditions de route s’avère adapté en toute situation, avec le léger bémol en conduite sportive déjà mentionné, où les conditions d’adhérence sont mieux ressenties avec les systèmes d’assistance hydraulique. J’ai eu l’occasion de conduire cette 911 dans des conditions de basse température et route mouillée, l’adhérence des Pirelli PZERO s’est avérée remarquable dans ces conditions, inspirant confiance.

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Pour me rendre sur un point photo j’emprunte une route secondaire passablement défoncée. Le confort de la voiture frappe, l’amortissement égalise les aspérités aussi bien qu’une berline, le progrès sur ce point est très important par rapport à une 911 de la génération précédente. Les bruits de roulement sont aussi mieux maitrisés, sur route mouillée les projections d’eau dans les passages de roue arrière sont bien moins audibles. Par contre sur autoroute, au-dessus de 100 km/h la capote fermée génère des bruits aérodynamiques, la seule différence notoire par rapport à un coupé. Sinon, le pare-brise plus incliné semble améliorer la situation lorsque la capote est ouverte, le confort aux vitesses basses me semble meilleur, y-compris lorsque les vitres latérales sont abaissées.

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