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Essai Infiniti M35h : la force tranquille

Intérieur
Si le FX était incontestablement une réussite sur le style extérieur, on ne pouvait pas en dire autant de l’intérieur. Un premier coup d’oeil à l’ouverture de la porte me fait remarquer le chemin parcouru depuis quelques années. Fini les rustiques volumes monoblocs et l’intégration à la petite semaine des boutons de mémoire de siège. A présent, les lignes sont fluides, les espaces maîtrisés, l’agencement étudié. Une invitation à prendre place que j’accepte volontiers.
Une fois bien calé dans les sièges moelleux, je prends quelques minutes pour me familiariser avec les différents réglages et commandes. La synchronisation Bluetooth avec mon iPhone est un modèle du genre, et couplée avec le système sans clef, fonctionne à merveille, même si je ne m’en rends compte que le lendemain : Me “voyant” approcher, la poignée s’illumine comme pour me dire bonjour. J’ouvre la portière, pose mon laptop sur le siège passager et démarre d’une pression sur le bouton du démarreur. Automatiquement, la lecture de l’album que j’écoutais sur mon téléphone reprend. Ce n’est qu’à ce moment que je réalise que les clefs et mon iPhone sont restés dans mon sac. Si cela reste une anecdote, cela illustre néanmoins la philosophie qui a animé les concepteurs : que la voiture se fasse oublier au profit du confort du conducteur.

Essai Infiniti M35h intérieur

Quitte à tomber dans l’outrance par moment, un peu comme certains albums sur-intellectualisés de Björk. Si le contrôle de l’humidité du système Forrest Air me semble une idée intéressante (les porteurs de lentilles apprécieront), je reste dubitatif sur la modulation aléatoire de la ventilation (ce n’est pas un bug) et sur les senteurs des arbres de Bornéo censés favoriser la relaxation et la concentration. Pour les technophiles, sachez que ce système intègre aussi un ioniseur Plasmascuster qui décompose les molécules des mauvaises odeurs. C’est le dossier de presse qui le dit. Sur ce point, je lui fait confiance. Enfin, le tableau de l’ergonomie est entaché de petites fausses notes agaçantes, comme cet écran tactile qui est finalement plus facile à piloter via la molette. Et encore, car cette dite molette s’obstine à marcher dans le sens anti-horaire.

Essai Infiniti M35h console centraleEssai Infiniti M35h horloge
Essai Infiniti M35h ordinateur de bord

Toutefois, ces diverses manipulation auront été l’occasion de constater qu’un réel effort a été porté également sur la qualité des matériaux à bord. Tout y est doux, moelleux, presque chaleureux au toucher. Seul les plastiques entourant l’horloge sont un peu décevant, tout les autres sont moussés avec soin. Même les plaquages en bois, dont je ne suis habituellement pas fan, sont ici assez travaillés, avec un rendu surprenant. Vraiment, du beau travail sur le plan de la qualité comme de l’usabilité.

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