Infiniti dévoile la mouture définitive du QX50. 

Après une longue gestation, Infiniti lance son nouveau crossover de taille moyenne. Le QX50 est la première application du nouveau moteur à taux de compression variable VC-Turbo. Ce 4 cylindres essence utilise un principe ingénieux pour faire varier le taux de compression selon le niveau de charge et ainsi garantir une combustion optimale à tous les niveaux de charge. Au lieu d’être attachée directement au maneton du vilebrequin, la bielle est montée sur un bras pivotant.

Un mécanisme auxiliaire permet ainsi de faire varier le diamètre effectif du vilebrequin, donc la course et le taux de compression. La plage de réglage va de 8:1 (pour les performances) à 14:1 (pour l’efficience). La cylindrée est donc variable entre 1970 et 1997 cm3, la course variant entre 90.1 et 88.9 mm pour un alésage de 84.0 mm. Ce moteur fonctionne selon le cycle Otto à forte charge, et le cycle Atkinson à faible charge, avec des soupapes d’admission qui restent ouvertes au début de la phase de compression.

La conception du haut moteur inclut un turbocompresseur monoscroll ainsi qu’une injection mixte directe / indirecte. Infiniti annonce un couple maxi de 380 Nm à 4400 t/min et une puissance de 272 chevaux à 5600 t/min, des valeurs plus qu’honorables pour une 2.0 litres suralimenté dont la vocation est l’économie de carburant. Infiniti annonce 27 mpg selon le cycle EPA combiné, bien plus réaliste que le cycle européen NEDC, soit 8.7 L/100km pour la version traction, et 9 L/100km pour la version à 4 roues motrices.

Infiniti revendique aussi une réduction des vibrations du fait d’un meilleur alignement intrinsèque des pistons dans les cylindres, ce sans avoir recours à un arbre d’équilibrage auxiliaire. Infiniti a malgré tout implanté des supports moteur actifs, une première sur un 4 cylindres, qui mesure et compense les vibrations du haut moteur avec un actuateur agissant en opposition de phase.