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Essai Citroën DS3 1.6 THP: la révolution française !

Essai Citroën DS3 1.6 THP La révolution française !
Essai Citroën DS3 1.6 THP: la révolution française !

Depuis plus de 90 ans, Citroën marque de son empreinte l’histoire automobile par sa présence et sa créativité. Des modèles inoubliables tels que la Traction, la 2CV ou la DS, des technologies innovantes comme les phares directionnels et la suspension active en sont les témoins. Plus récemment, c’est dans le monde des rallyes que la marque aux doubles chevrons s’est illustrée grâce aux innombrables victoires de son pilote fétiche, Sébastien Loeb.
Là ou le constructeur français aurait pu faire simple, comme BMW (Mini), Fiat (500) et VW (Beetle), en nous ressortant une de leurs références historiques à la sauce moderne, il a été décidé d’en faire autrement dans la thématique du « néo rétro » en nous proposant la DS3. Tenez, ce nom ne vous dit-il pas quelque chose ? DS, c’est bien un rappel au passé ? Nous pourrions le croire, mais finalement il n’en est rien. DS (Different Spirit) est en fait le nom de la gamme exclusive chez Citroën qui vient compléter les modèles actuels, la DS3 pour la C3. Prochainement nous devrions découvrir sur nos routes le pendant à la nouvelle C4, la DS4, dévoilée lors du dernier Mondial de Paris. Pour fermer définitivement le chapitre de la nomenclature, je dirai que c’est à mes yeux le principal défaut ou handicap de cette voiture. Elle porte un nom qui rappelle un modèle mythique de la marque alors qu’il n’y a aucun rapport.

Essai Citroën DS3 1.6 THP La révolution française !

En mars 2009, lors du traditionnel Salon de Genève, j’étais déjà tombé sous le charme de cette petite citadine aux faux airs de Mini. A l’époque, elle s’appelait DS Inside et ce n’était encore qu’un concept. Mais les rumeurs nous laissaient entendre que la belle serait prochainement sur nos routes. Quelques mois plus tard, nous la découvrions dans sa robe définitive lors du Salon de Francfort et nous n’avons pas été déçus de constater qu’il n’y avait que très peu de différences avec le concept car. La face avant très agressive, avec les phares à LEDs en guise d’incisives, nous indique clairement son envie d’avaler l’asphalte tout en raflant quelques parts de marché à sa concurrente directe, j’ai nommé la Mini. Sur le capot proéminent, on retrouve l’insigne spécifique à la nouvelle gamme « DS » et pour continuer dans l’ambiance les montants latéraux à l’arrière des portes nous rappellent un peu l’aileron d’un requin. Les protections chromées des bas de portes accentuent encore le look aguicheur de la voiture. Pas de doute, le ton est donné, la citadine française n’est pas là pour faire de la figuration. L’arrière est un peu plus simple, presque trop d’ailleurs, et rappelle sa filiation avec la C3 qui, à part les quelques différences stylistiques, se distingue surtout par ses cinq portes, alors que la DS3 n’est disponible qu’en trois portes. Tout comme ses copines de jeu, la Mini et la Fiat 500, cette DS3 nous propose une multitude de possibilités de personnalisation : des jantes originales avec des rappels de couleur, un toit d’une teinte différente, des autocollants aux dessins et aux thèmes divers et variés, etc. Notre modèle d’essai, en finition « Sport Chic », nous propose une robe gris métallisé alliant discrétion et élégance, avec une pointe de sportivité par son toit et ses jantes noirs.

Essai Citroën DS3 1.6 THP La révolution française !

En m’installant à bord, je suis tout de suite subjugué par le magnifique ensemble de compteurs au design original et dynamique – certes repris de la C3 – ainsi que par le volant épais à méplat comme l’Audi RS4, sur lequel on retrouve à nouveau le logo spécifique « DS ». Les sièges en cuir sont de bonne facture et l’assise est très confortable ; c’est d’ailleurs une marque de fabrique du constructeur français. Ils manqueront toutefois d’un peu de maintien en conduite sportive. La personnalisation est aussi possible à l’intérieur par des rappels de couleur en fonction des choix extérieurs. Si à cela on ajoute les éléments noirs laqués et les boutons chromés, il est impossible de ne pas penser encore une fois à la Mini. Niveau finition, il y a bien sûr du plastique mais la qualité et les ajustements sont de bonne facture et la petite française n’a rien à envier à sa concurrente germano-anglaise. L’équipement technologique (GPS, radio, téléphone bluetooth) est complet mais pas toujours très intuitif quand il faut l’utiliser, surtout au moment de jumeler mon iPhone. Mais passons sur ce genre de détail sur lequel, très franchement, il ne me semble pas qu’un constructeur généraliste se démarque vraiment. L’espace à bord est suffisant, quatre adultes de taille moyenne peuvent y prendre place facilement, même pour un long trajet. Pour les grands, attention toutefois à la garde au toit restreinte à l’arrière ; par ailleurs, ne vous recyclez pas en bus de ramassage scolaire car même si ce sont de jeunes enfants, la banquette n’est pas vraiment compatible avec trois occupants. Point positif, il y a une poignée très pratique pour s’extirper des places arrières, exercice souvent fastidieux dans les voitures trois portes. L’intérieur s’agrémente encore d’une multitude de rangements et le volume du coffre est très bon pour la catégorie. Dernier détail qui a son importance, la visibilité vers l’extérieur est excellente.

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