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Essai Subaru Legacy 2.5GT: plus que jamais, une berline sécurisante

Essai Subaru Legacy 2.5GT Plus que jamais, une berline sécurisante

Sur le plan des matériaux, ils sont parfaitement agencés et d’une qualité satisfaisante. Toutefois, ils reflètent une certaine rigueur pour ne pas dire austérité au touché et à l’image des angles, ils ne participent pas au confort visuel des passagers. Il faut tout de même noter que des inserts type « carbone » sont là pour donner un côté sportif à notre limousine familiale ce qui, en terme d’objectif, m’échappe un peu. Subaru avait bien tenté l’expérience WRC avec la Legacy pendant quelques saisons mais qu’elle n’a jamais rien gagné. Logiquement, elle a été remplacée en 1994 par la fameuse Impreza.

Essai Subaru Legacy 2.5 GT Intérieur

A l’opposé, les sièges sont très confortables et offrent un bon maintien latéral ainsi qu’une kyrielle de réglages électriques de série. Idem à l’arrière, le confort et surtout l’espace sont en rendez-vous. C’est sur ce dernier point qu’on remarque le plus les différents centimètres qui ont été gagnés dans les trois dimensions : il y a plus d’espace et le conducteur bénéficie d’une position un peu surélevée.

Autre nouveauté, un système de navigation avec un écran tactile de 8 pouces (de série avec les finitions Limited et Executive). La navigation au travers du système est assez intuitive et les réglages sont  basiques. Malgré tout, après de multiples essais, je n’ai pas réussi à synchroniser mon iPhone alors que notre modèle était équipé en série d’un système de kit main libre via Bluetooth. Autre point à relever, sous l’accoudoir central on retrouve une prise 12V ainsi que des connecteurs à la norme RCA. C’est un choix intéressant mais d’une façon générale, un simple connecteur USB pour recharger téléphone/lecteur MP3 et transférer les données aurait été plus judicieux. Enfin, le système audio offre une qualité de reproduction sonore que je qualifierais de quelconque à défaut de ne pas pouvoir choisir autre chose en option.

Essai Subaru Legacy 2.5 GT intérieur console centrale Essai Subaru Legacy 2.5 GT Transmission

Grâce au système Keyless de série, je démarre le Boxer via le bouton Start sur le tableau de bord alors que la clé est restée dans ma poche. Le moteur s’ébroue dans un bruit que je trouve notable mais à mesure qu’il chauffe, il se fait un peu plus discret. Au début, un petit témoin lumineux indique que le moteur est froid mais après quelques minutes, ce dernier s’éteint (l’aiguille de température a donc disparu).

Essai Subaru Legacy 2.5 GT Compteurs Essai Subaru Legacy 2.5 GT Navigation Essai Subaru Legacy 2.5 GT Coffre

Avec ce modèle, nous n’avons pas hérité de la nouvelle boîte automatique Lineartronic CVT avec 6 rapports. Visiblement, cette boîte n’est pas encore prête à encaisser la puissance et le couple du turbocompresseur. Il faut donc se contenter d’une boîte automatique à 5 rapports avec palettes au volant disposées d’une manière logique : la palette de gauche permet de descendre les rapports et celle de droite, de les monter. Bref, je passe la boîte sur le mode D et m’immisce dans le trafic en remarquant que si la boîte est en mode séquentiel, seuls les palettes au volant permettent de changer les rapports.

Essai Subaru Legacy 2.5 GT Sièges arrière Essai Subaru Legacy 2.5 GT Tableau de bord

La première sensation qui me vient à l’esprit après quelques kilomètres, c’est que la voiture semble très sûre. La direction est précise, les accélérations franches et les freins offrent un excellent mordant.  Toutefois, au fil du temps et des kilomètres, les différents défauts apparaissent.

Pour commencer, la boîte de vitesse n’est pas à la hauteur et c’est la seule qui est livrée avec cette motorisation (la boîte 6 manuelle n’est malheureusement pas disponible avec cette finition). D’une conception ancienne et avec seulement 5 rapports, les performances de conduite et de consommation sont rapidement mises à mal. Heureusement, une molette appelée Subaru Intelligent Drive permet d’améliorer un peu les choses via 3 modes : Intelligent, Sport et Sport Sharp. Toutefois, ce système qui influe sur les temps de réponses du moteur et de l’accélérateur ne fait pas de miracle ; la boîte reste lente et peu performante. Et pour ce qui est des trajets autoroutiers, un sixième rapport permettrait de réduire un peu la consommation puisqu’à 120km/h, le moteur culmine à 2’400t/min. A l’heure où la concurrence offre des boîtes automatiques très performantes avec 6, 7 ou même 8 rapports, Subaru fait figure de musée avec ce système.

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