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Essai longue durée: Audi S4 V8

Essence. Le 4.2l de cette Audi ne fait pas vraiment dans la frugalité et affiche une consommation plus très catholique pour notre époque. Sur des trajets mixtes, environ 1/3 de petits trajets, 1/3 d’autoroute et 1/3 de routes de montagne, je mesure 13.99 l/100 km(sans plomb 98). Avec un minimum de 12.43 l/100 km et un maximum de 16.83 l/100 km sur des pleins complets. Avec son réservoir de 66 litres l’autonomie moyenne théorique est de 470 km, en pratique je fais le plein après 400-420 km. On ne peut pas classer cette S4 parmi les voitures les plus sobres. A noter aussi un ordinateur de bord pour le moins optimiste avec un affichage bloqué à 12.6 l/100 km.

Pneus. Malgré une prépondérance du poids de 58.8% sur l’avant, l’usure des pneus s’avère régulière et raisonnable. Après 60’000km, j’en suis à mon deuxième train de pneus d’été et d’hiver, ce qui donne environ un train de pneu pour 20’000 Km. La monte d’origine est de 235/40/18 en ContiSportContact 3 pour l’été, et du 225/45/17 Michelin Alpin en version hivernale.

Entretien. Les deux services prescrits ont été effectués à 28’000 km et 53’000 km. En concession, ils m’ont coûté un peu plus de Fr 800.- chacun. J’ai également prolongé de deux fois une année la garantie constructeur (Fr 1200.- par an). Enfin, 2 pannes ont agrémenté ces 4 années. La première concerne l’essuie glace, dont l’axe du moteur s’est grippé, une réparation à Fr 350.- La deuxième plus bénigne, une ampoule de feux de position, a été effectuée gratuitement. La consommation d’huile est négligeable, j’ai rajouté à ce jour quatre litres, en dehors des services, le premier après environ 8’000 km, les suivants à des intervalles plus élevés. Enfin le « défaut » le plus frustrant ces derniers mois est l’essuie-glace dont les balais sautent sur le pare-brise par faible pluie. Cela nécessite de constamment ajuster la fréquence de balayage. Le balai spécifique offre certes une durée de vie bien plus longue qu’un modèle standard, mais le bruit dans ces conditions s’avère désagréable. Un kit de nettoyage avec application d’une couche de protection « anti-pluie » semble pour le moment avoir complètement résolu le problème.

Au final, le coût par kilomètre en quatre ans et 60’000 km parcourus revient à Fr 1.61. Comme toujours pour une voiture achetée neuve, la dévaluation reste le poste principal avec Fr 0.93 reflétant une perte de valeur de 60%. Le kilomètre additionnel revient à 68 centimes, l’essence au prix actuel constituant le 38% de ce montant. On ne peut pas parler d’une voiture économique à rouler de nos jours, mais son agrément, et son confort me conviennent parfaitement. La qualité globale est l’un de ces atouts principaux, avec une dégradation à peine perceptible en quatre ans. Pour le moment je ne vois pas dans le marché actuel de successeur à même de me la faire remplacer.

A lire: compte rendu final à 110’000km.

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