Home / Seat  / 

Essai Seat Leon Cupra: Matador ou Peones ?

Intérieur

L’assemblage est de bonne facture, mais VAG réserve les matériaux de meilleure qualité à ses marques premium (VW et surtout Audi), sans doute pour justifier des tarifs nettement plus élevés. C’est un peu dommage dans l’absolu car on aimerait bien avoir des plastiques un peu plus souples ou un intérieur plus cosy. Toutefois, l’essentiel est bel et bien présent : pédalier et levier de vitesse en aluminium, sièges baquet fermes. La Leon Cupra ne s’encombre pas de chichis, elle va droit au but.

Essai Seat Leon Cupra 2 compteurs

Les compteurs bénéficient d’un graphisme spécifique à cette version, c’est toujours flatteur pour l’ego, mais sont peu lisibles, surtout de nuit. J’ai aussi trouvé le compte-tour relativement petit pour une voiture à vocation sportive, mais au moins est il central et cela laisse de la place pour le compteur de vitesse et facilite la lecture de ce dernier. Pour le reste, comme le veut hélas la tendance actuelle, l’instrumentation annexe se fait rare : ni manomètre ni thermomètre pour l’huile, ce qui est tout de même regrettable pour un moteur turbocompressé, à fortiori lorsque celui-ci est poussé : 121 chevaux au litre ! C’est d’autant plus dommage que ça aurait pu égayer efficacement une console centrale un peu nue.

La visibilité arrière me ferait presque penser à une berlinette italienne tant les custodes sont peu pratiques de ce point de vue. En y regardant de plus près, non seulement la surface vitrée n’est pas énorme, conséquence logique et implacable de la ligne râblée de la carrosserie, mais ce sont surtout les poignées de portes qui déconcertent : celles-ci étant creusées dans les vitres, cela provoque un effet déformant qui demande un petit temps d’adaptation. Rien de rédhibitoire, juste une question d’habitude.

Essai Seat Leon Cupra: Matador ou Peones ?

De manière générale, les commandes tombent bien sous la main, l’ergonomie est soignée. Tout est là, on trouve tout de suite ses marques. Le volant tient bien en main, ni trop gros, ni trop petit. Certainement conçu par le responsable des vitres, le levier de vitesse me laisse comme première impression d’avoir été pensé pour un bonhomme Lego, avec ses mains circulaire et plates, mais pas pour une main avec des doigts.

Dans la série des petits équipements gadget qu’on apprécie vite, il y a la préparation TomTom qui équipait notre véhicule. Ceux d’entre vous qui ont déjà un GPS TomTom peuvent le brancher facilement, le câblage peut se faire d’origine, pour une somme symbolique. L’intégration n’est forcément pas aussi réussie qu’un système embarqué, mais au moins, on peut le prendre avec soi une fois garé.

Essai Seat Leon Cupra: Matador ou Peones ?

Essai Seat Leon Cupra: Matador ou Peones ?

Avec 341 décimètres cubes, le volume du coffre est dans le haut du panier pour sa catégorie, même si le seuil de chargement est un peu haut et que le bord arrondi diminue un peu la capacité utile, à moins d’utiliser des sacs souples. Néanmoins, on peut sans problème partir en vacances avec les affaires de la petite famille. Poussette, sacs de voyage, jouets d’enfant, et même les commissions sur le retour, la Cupra vous fera rarement faux bond. Pour parler concurrence directe, elle fait bien mieux dans ce domaine que la Mazda 3 MPS et ses 290 litres.

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.