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Essai Audi TT Roadster

Essai Audi TT Roadster 3.2 Quattro S Tronic
Nous découvrons la version roadster du TT de deuxième génération.

Los Angeles, fin novembre 2006 : Molly Sims, top model à tendance maillot de bain, et l’acteur James Denton, le plombier ténébreux de Desperate Housewives, ont la tâche stratégique – et probablement rémunérée –  de dévoiler la nouvelle Audi TT Roadster. Sept mois après le renouvellement du coupé, l’apparition de la version cabriolet n’est pas une surprise : de 2000 à 2003, le roadster TT première génération a compté pour plus de 40% des ventes du modèle.

Essai Audi TT Roadster 3.2 Quattro S Tronic

Le design reprend les lignes du coupé, avec ses arc-de-cercle soulignant les passages de roue, ainsi que l’avant caractéristique du style Audi actuel. Par rapport au modèle précédent, la TT Roadster a grandi de près de 14cm en longueur et 8cm en largeur, tout en conservant sa hauteur pratiquement inchangée. Cela lui donne incontestablement une allure plus râblée. L’avant avec ses phares étirés et ses généreuses prises d’air s’intègre mieux dans la gamme que ne le faisait la première version. Certains vont surement le regretter. Je trouve l’arrière réussi, avec un spoiler désormais intégré et mobile, des feux plus allongés et un extracteur central plus marqué. Les porte-à-faux ultra courts sont par contre repris, avec comme conséquence un allongement de l’empattement de 46mm. Seule faute de style, l’antenne radio. Manifestement le modèle standard du groupe n’a pas été prévu pour une installation dans un cabriolet, la voici donc « ornant » la capot arrière de sa présence.

Essai Audi TT Roadster 3.2 Quattro S Tronic

La capote a eu droit à toutes les attentions. Doublée de plusieurs couches, comprenant notamment une isolation phonique intérieure, elle se plie dorénavant en « Z » la partie antérieure, une fois ouverte, assure la fonction de couvercle, plus besoin de cache à poser après coup. A commande électro-hydraulique de série, elle est également très rapide, la manœuvre prend 12 secondes et peut être actionnée en roulant jusqu’à 30 Km/h. Le système comprend également un coupe-vent à commande électrique, montant juste derrière les arceaux de sécurité en alu poli au dessin caractéristique, repris de l’ancien modèle. Cette capote est disponible en deux couleurs, noir ou gris foncé, et dispose d’une lunette arrière en verre chauffant.

Essai Audi TT Roadster 3.2 Quattro S Tronic pare vent  Essai Audi TT Roadster console centrale

Le châssis reprend la base du coupé et ses matériaux. La carrosserie de technologie « space frame » présente une construction mixte aluminium – acier, ce dernier étant surtout utilisé à l’arrière, de manière à équilibrer au mieux la répartition du poids. A noter sur ce cabriolet des renforts dans les bas de caisse et les montants de pare-brise en acier à haute rigidité, le tout contribuant à une amélioration de 120% de la résistance statique à la torsion par rapport au roadster TT de la première génération. Sur la balance, le roadster accuse – selon Audi – un embonpoint très contenu par rapport au coupé : 35kg sur le 2.0 TFSI, 60kg sur le 3.2 Quattro.

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