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Essai Fiat Panda 100HP: italian toy

Essai Fiat Panda 100HP
Compacte spacieuse et vitaminée: la Fiat Panda 100HP. 

Depuis quelques années, Fiat revient au premier plan du marché automobile avec des voitures populaires mais au look ravageur. Deux bons exemples sont la Grande Punto et le dernière annoncée, la nouvelle Bravo. Mais depuis 2003, Fiat propose aussi la Panda II (titre de voiture de l’année en 2004), qui succède à la Panda 1ère génération avec son succès incontestable dans un style bien particulier ! Il y a plusieurs dérivés de cette nouvelle Panda, la plus connue est sûrement la version 4×4, mais maintenant arrive sur le marché la version sportive. L’association des mots “Fiat Panda” et “sportive” doit faire rigoler plus d’un(e) passionné(e) mais néanmoins elle existe, il s’agit de la Fiat Panda 100HP ! HP pour “HorsePower”, ce qui en anglais signifie la puissance du véhicule. Elle pourrait même s’appeler Abarth, mais selon certaines rumeurs, ce badge prestigieux serait réservé à un futur modèle turbocompressé. L’avenir nous dira si ces spéculations étaient fondées ou pas. Trêve de bavardages, il est temps de découvrir cette petite bombe italienne.

Avec son look cubique et ces roues aux quatre coins, il faut reconnaître que la Panda ne laisse pas indifférent. Soit on aime, soit on aime pas… moi j’aime ! Je trouve ça différent et original. Alors quand j’ai découvert la 100HP avec son châssis surbaissé, ses pneus larges (195/45 R15) et son look racing (ailes élargies, calandre agressive, becquet arrière), j’ai craqué, et je me réjouissais de la voir et de l’essayer. Et bien je n’ai pas été déçu, elle est encore plus sexy en vrai. Quelle que soit la couleur choisie (noire, grise, rouge ou bleue), la carrosserie fait très bien ressortir son esprit sportif, les jantes sont très belles et la qualité générale est au rendez-vous. Le seul bémol peut-être, c’est la sortie d’échappement que je trouve un peu petite.

Passons à l’intérieur, c’est simple et sobre, la finition est sans plus, on est loin des standards allemands ou japonais mais c’est pas vraiment ce qu’on demande a une petite sportive surtout à ce prix (on y reviendra plus tard). Les sièges sont relativement durs mais suffisamment confortables à mon goût, ils pourraient juste être encore un peu plus “baquet”. Vous l’aurez compris, le confort est spartiate mais vu le style de cette Panda, ça me semble correspondre assez bien au cahier des charges. L’habitacle n’est pas très grand mais quatre personnes peuvent y prendre place pour autant qu’on puisse se contenter du coffre sans devoir baisser les sièges arrière. Ce dernier n’est pas très grand non plus avec ses 206 litres (775 litres sièges rabattus), mais à mon avis on y met plus de chose qu’on pourrait l’imaginer. A titre de comparaison, celui d’une Mini (la nouvelle) fait seulement 150 litres.

Maintenant qu’on a fait le tour du joujou survitaminé, place aux sensations. Sur le papier, un 4 cylindres 1.4L, celui de la Grande Punto, mais qui développe 5cv de plus, ce qui amène la puissance à 100cv (d’ou son nom, 100HP) à 6000 tr/min, pour un couple de 131Nm à 4250 tr/min, le tout accouplé à une boite à vitesse manuelle, de 6 rapports, relativement courte. Jusque là, rien d’exceptionnel mais pour un poids de 975kg on est pas loin du concept “Light is right”, la devise du fondateur de Lotus, Colin Chapman. Néanmoins, n’espérez pas des performances hallucinantes, la vitesse de pointe est de 185 km/h et le 0-100 km/h est atteint en 9.6 secondes, mais les chiffres sont une chose et le plaisir de conduire en est une autre. Surtout de nos jours où il faut obligatoirement aller sur circuit pour pouvoir rouler vite.

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