Marché auto suisse 2017: stabilité trompeuse
Le segment fullsize s’est lui aussi développé de 67% depuis 2011, mais a marqué le pas en 2017. Le BMW X5 reste confortablement en tête des ventes de la catégorie par qui les SUVs routiers sont arrivés, et qui désormais semble à maturité.
L’autre composante du marché des crossovers est la foison de modèles plus abordables (notre segmentation en compte 61) qui totalise en 2017 57’188 exemplaires, en hausse de 13.8% par rapport à 2016.
Compactes et berlines premium
Contre toute attente, la croissance des ventes de crossovers premium ne s’est pas – ou plus – faite aux dépens de leurs alter ego au format traditionnel. Les volumes des segments C & D sont stables, et le segment E reprend du terrain perdu les années précédentes.
Une explication possible est la “premiumisation” du marché suisse. Les modèles plus abordables (labellisés “value” dans notre nomenclature) ont plus souffert de la migration vers les crossovers, avec -4.7% dans le segment B, -12.3% dans le segment C, et -19.7% dans les segments D & E. L’hypothèse d’une montée en gamme des consommateurs suisses, soit vers des crossovers, soit vers des marques haut de gamme, semble se vérifier.
Dans le segment D, la Mercedes Classe C reste solide numéro 1 devant l’Audi A4 et la BMW série 3.
Dans la jauge des moins de 5 mètres, les nouvelles Classe E et BMW Série 5 se livrent une lutte serrée, loin devant l’Audi A6 dont le remplacement est attendu en 2018.
La demande pour les grandes limousines reste historiquement forte, portée par la Porsche Panamera, mais aussi par les Mercedes Classe S et BMW série 7.