Marché auto suisse 2017: stabilité trompeuse
Coupés et Roadsters
La Suisse n’est pas un marché de coupés de milieu de gamme, avec des volumes en baisse constante. Les cousines Fiat 124 Spider et Mazda MX-5 réalisent une jolie performance d’ensemble, qualificatif qu’on ne peut guère donner aux Porsche 718 Cayman et Boxster qui ne font ni mieux ni pire après le re-positionnement des deux modèles et l’adoption du 4 cylindres turbo. Il n’y a pour l’instant pas d’indication que la nouvelle Alpine A110 se démarquera: la petite centaine de Première Edition commandées ne lui permettra peut-être pas de se hisser au niveau atteint par l’Alfa Romeo 4C en 2014 (en termes purement comptables).
C’est en fait du côté du nouveau monde qu’il faut aller chercher le coupé le plus prisé (hors variantes de berlines de masse) de Suisse: la Ford Mustang.
Hybrides et électriques
Pour comprendre l’évolution du marché des voitures à propulsion dite alternative, il faut distinguer deux choses: sa taille, et sa composition. Malgré leur constante progression (encore quasi linéaire), la part des hybrides reste congrue, et celle des électriques minuscule.
Les modèles qui contribuent à cette croissance se divisent en deux classes: les variantes de modèles généralistes à combustion classique, et les modèles dédiés. La première classe domine la seconde à raison de 70% contre 30%.
Sans rentrer dans le débat des raisons de ce lent développement, il est important de relever que les modèles les plus emblématiques, Tesla en tête, ne sont que la pointe émergente d’un petit iceberg qui flotte dans un océan d’hydrocarbures. Aucun élément objectif ne semble indiquer qu’on doit s’attendre à un développement fulgurant dans ce domaine en 2018.
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