Essai Audi RS3 Berline 8V 2017
Le facelift 2017 de la RS3 lui fait passer la barre des 400 chevaux: accrochez-vous !
Le groupe VW avait été le premier a dégainer en proposant, lors du salon de Genève 2014, les concepts TT Quattro Concept puis peu après la Golf R400, offrant toutes deux 400 chevaux ou plus. Deux ans plus tard, la barre est officiellement dépassée avec le nouveau TT RS et Audi a eu la bonne idée d’apporter également ces évolutions dans la nouvelle Audi RS3, mise à disposition dans sa configuration berline et sa belle robe bleue “Ara” à effet cristal. Simple facelift ? Détrompez-vous, nous avons bien affaire à une RS3 quasiment revue de fond en comble, en tout cas sur le point mécanique.
Si les différences sont moindres du côté du design extérieur, nous retrouvons les ingrédients ayant fait la réussite de la version 8V. De larges prises d’air en nid d’abeille, recevant des radiateurs d’eau auxiliaires sur les côtés et un large intercooler au centre. Des optiques “Full-LED” ainsi que la discrète mais bien visible inscription Quattro juste au-dessus de la lame avant: nous avons là un design qui a peu évolué mais qui est toujours aussi efficace.
La version berline donne l’impression d’une carrosserie plus longue mais les chiffres ne donnent que 44 mm de différences avec la “Sportback”. Avec une ligne de caractère longeant les 4479 mm arrivant sur un becquet terminant le coffre, ce design ne manque pas de sportivité. Et que dire de l’énorme double sortie d’échappement noire mat, entourée d’un magnifique diffuseur, toujours aussi impressionnante ? Espérons qu’elle sonne toujours aussi bien qu’avant.
A l’intérieur, une différence notable et appréciable: la disponibilité du “Virtual Cockpit”, en option toutefois. Sinon, pas de révolution ce qui tend à confirmer de la toujours très bonne disposition des instruments sur le tableau de bord. Toutefois, je dois dire que l’utilisation de l’ordinateur de bord, maîtrisé par les commandes disposées sur le tunnel central, est un peu plus compliquée comparée à d’autres modèles du groupe mais, pas de soucis, tout reste faisable avec un peu d’habitude.