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Essai Porsche 718 Boxster & Cayman

Essai Porsche 718 Cayman S

Les derniers kilomètres du col du Grimsel, dans un paysage idyllique, me montrent que le couple et les chevaux supplémentaires sont bien présents. L’écart de poids est faible entre les différentes versions de 718, la Boxster et la Cayman annoncent un poids identique, les modèles S sont 20 kg plus lourds et la boite PDK ajoute 30 kg. On passe de 1335 kg pour une 718 de base à 1385 kg pour une S avec boite PDK. La différence de comportement routier est suffisamment faible entre le coupé et le cabriolet pour être insignifiant.

J’enchaine les épingles à cheveux de la descente sur Gletsch en restant dans la plage de couple maximum en montant les rapports vers 4500 tr/mn. La poussée est franche et linéaire. Au bas de cette descente je mets le clignotant à gauche pour aborder le col de la Furka. La route de ce versant du col est large et bien asphaltée. La boite PDK est une merveille, la montée des rapports tutoie la perfection, les changements sont très rapides sans le moindre à-coup quelque soit le régime ou le mode de fonctionnement sélectionné. Porsche démontre son savoir faire et sa quête infatigable de la perfection technique: cette version de la boite PDK est la meilleure que j’ai eu l’occasion d’essayer, elle surclasse toutes les autres conduites, même sur des modèles récents comme le Macan S.

Essai Porsche 718 Cayman S

Sur un moteur turbo-compressé, on risque de se trouver confronté au délai de mise en route de la turbine. Ceci se caractérise par un délai entre la pression sur la pédale des gaz et la venue du couple. Sur les moteurs avec un seul turbo, ce risque est accru, du fait de la taille de la turbine. Une Audi S3 ou une Golf R entrent dans cette catégorie et ce délai est très perceptible. Sur cette 718, il n’y a pas de délai perceptible pour autant qu’on reste sur un régime au-dessus de 2000 tr/mn. Je me suis fait surprendre quelques fois de tomber en-dessous de cette limite en sortie d’épingles à cheveux serrées abordées en 2ème, dans ces cas, pas de miracle, il faut attendre.

Essai Porsche 718 Cayman S

J’arrive à Hospental au pied du col de la Furka, la vallée est maintenant baignée par le soleil, mon parcours prévoit la descente par l’autoroute A2 en direction de mon point de départ. En face de moi je distingue les épingles du col de l’Oberalp dont les 6 premiers kilomètres sont fantastiques, une route avec de larges épingles beaucoup d’enchainements rapides et une belle visibilité. Il me reste à essayer les différents modes de conduite, je décide donc de faire une entorse à l’itinéraire prescrit.

Essai Porsche 718 Cayman S

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