Les nouveaux composants d’Audi sont présents: Virtual Cockpit naturellement, mais aussi la nouvelle interface MMI et ses deux écrans de 10.1 & 8.6 pouces, mais le design sculpté que l’on trouve dans les A8 (essai), A7 (essai) et A6 est ici remplacé par une structure plane et moins dramatique. Les sièges sport sont recouverts de cuir nappa fin, mais plus de 10’000 CHF de packs S-Line divers débouchent sur une ambiance un peu terne.

Pour une expérience plus luxueuse et plus cohérente avec le dessin extérieur sculpté (et la fourchette de prix), il faudrait consentir une solide rallonge de 10’000 CHF: 1.440 CHF pour des sièges Sport S Plus, 2200 CHF pour un pavillon en alcantara, 4’310 CHF pour une finition étendue en cuir de l’habitacle et entre 1690 et 4230 CHF pour des jantes de 22 pouces.

Je me console avec la magnifique livrée orange dragon métallisée, ravissante au soleil comme par météo terne. Les lignes du Q8 seront laissées à l’appréciation de chacun(e), mais le gabarit reste indubitablement imposant, surtout en largeur. La touche coupé se retrouve dans l’absence de cadre de portes, sans péjorer l’excellente insonorisation, en partie grâce à l’option double vitrage.

Le comportement routier du Q8 est d’excellent niveau. Le poids pourtant conséquent (2340 kg vérifié avec le plein) se fait complètement oublier et permet d’attaquer des sections sinueuses à un rythme soutenu. Le système à quatre roues directrices, bien que discret, contribue à l’agilité et j’ai été positivement surpris par la bonne tenue de la monte pneumatique Hankook équipant cet exemplaire. En surconduisant, le nez se fait lourd et naturellement sous-vireur, mais les limites sont suffisamment distantes pour permettre une conduite rapide et précise.