Comme pour la S5 TDI, l’économie en émissions de CO2 est faible, seulement 6 g/km, soit moins de 600€ en sanctions sur les émissions de flotte. Si ses motivations restent à éclaircir, la stratégie d’Audi est désormais clairement établie: toutes les S de taille moyenne ont été converties au pas de charge au nouveau V6 turbodiesel à compresseur électrique. Il est possible que chaque gramme gagné compte. Il est également possible qu’Audi a choisi une stratégie volontariste de restauration de l’image du diesel, malmenée dans l’opinion publique par le scandale du dieselgate, et la confusion résultant des interdictions dans certaines villes allemandes et françaises des vieux diesels sales.

Il est également possible que ce nouveau turbodiesel est un véritable bijou de technologie et que ses prestations sont à la hauteur du V8 TDI du SQ7, en particulier en termes de réactivité au démarrage et de sonorité. Il ne reste plus qu’à juger sur pièce car, selon toute évidence, les Audi S à essence ont été erradiquées de la gamme, avec comme seuls bastions de résistance les S3 et SQ2.

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