Essai Nissan Leaf 2: le sacerdoce
La Leaf ressort donc de cet essai comme une voiture électrique satisfaisante si on la juge dans ce référentiel particulier, mais aussi comme la démonstration dans l’absolu que le produit leader du marché est encore extrêmement loin de satisfaire les attentes qu’on peut légitimement avoir d’une première voiture, a fortiori à ce prix.
Les voitures électriques en général et la Leaf en particulier devront offrir nettement plus de polyvalence à un prix nettement moindre pour dépasser la niche des “early adopters” ou des ménages aisés, et devenir ainsi une option réaliste pour un public large.
Plus d’autonomie pour être viable comme première voiture, des charges plus rapides en DC, un chargeur AC plus puissant, un packaging qui exploite mieux les possibilités offertes par l’électrification, une infrastructure de charge plus simple d’utilisation, un prix plus abordable et un rapport prestations/prix plus cohérent constitue une longue liste d’améliorations indispensables pour attirer un public plus large. A défaut, la voiture électrique ne pourra prétendre séduire qu’une frange aux aspirations ou moyens hors de la norme.