Electriques: le délire norvégien
D’autres mesures comme l’accès aux voies de bus coûtent nettement moins cher. L’étude du ministère allemand de l’environnement débouche sur un coût combiné de 3571€/t CO2 épargnée.
Est-ce que le gouvernement norvégien fait malgré tout une bonne opération en investissant ses deniers dans de telles mesures ? L’alternative serait l’acquisition de crédits carbone qui servent à financer des projets de lutte ou de préservation.
Les prix des crédits carbone fluctuent, mais sont de l’ordre de 5 à 10€/t CO2. Le gouvernement norvégien paie donc 350x trop pour diminuer les émissions de CO2 des moyens de mobilité de sa population. D’autres angles pourraient être mis en avant, notamment la pollution de l’air ou la pollution sonore, mais sur un strict plan climatique, il est difficile de trouver un sens quelconque à cette politique et de la citer en exemple. Cette conclusion va dans le même sens qu’une étude de l’université de Trondheim qui demandait en 2015 déjà l’arrêt immédiat de cette politique inefficace.
Le gouvernement norvégien semble donc embourbé dans une politique certes populaire, mais qui est disproportionnellement dispendieuse et, ironiquement voire hypocritement, financée indirectement par les revenus de l’industrie pétrolière (21% des revenus de l’état proviennent du pétrole).
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