Essai VW T-Roc Sport: futur leader ?
Au niveau de la motorisation, plusieurs choix sont à votre disposition. Si le diesel est encore présent avec le 1.6L de 115 ch à 5500 t/min et 250 Nm entre 1750 et 3200 t/min, uniquement en traction, ainsi que le 2.0L 4Motion de 150 ch à 4000 t/min et 340 Nm entre 1750 et 3000 t/min, l’accent a été mis sur les motorisations essences. Le 1.0 TSi de 115 ch à 5’500 t/min et 200Nm entre 2000 et 3000 t/min peut paraître léger, mais le 1.5 TSi (150 ch à 6000 t/min, 250 Nm entre 1500 et 3500) semble déjà mieux armé. Cependant, comme pour les motorisations diesel et comme bien souvent dans cette catégorie, la transmission intégrale n’est disponible qu’avec le “gros” moteur, soit le 2.0 TSi de 190 ch à 6000 t/min et 320 Nm entre 1500 et 4180 t/min.
Mise en route de la bête avec … la clé ! Oui, aussi bizarre que cela puisse paraître, pas de système keyless pour notre modèle pourtant affiché CHF 47’710 et c’est bien une surprise que de découvrir un bon vieux cylindre plutôt que le désormais habituel bouton de mise en marche. L’évolution en ville est toutefois excellente. Profitant d’un gabarit tout ce qu’il y a de plus normal, la position de conduite extrêmement agréable et surélevée marque un point. Uniquement disponible avec une boite DSG à sept rapports, le moteur répond sans lag, et le couple est transmis correctement aux roues, avec une adhérence propre à la transmission intégrale lors d’accélérations plus franches.
Les différents modes de conduite, passant de l’éco au sport, avec également le neutre et le “snow” inutile en cette saison estivale 2018, font varier certains aspects du châssis, de la réponse moteur et de l’allonge du moteur, allant chercher un peu plus les hauts régimes en mode sport. Toutefois, si j’ai toujours vanté ces divers modes lors de mes précédents essais de modèles du groupe, force est de constater que la différence entre l’un et l’autre et plus ténue cette fois-ci, surtout en ce qui concerne l’amortissement.