Essai Volvo XC40 T5 R-Design: essai de l’année?
Si le diesel a perdu de sa superbe (Volvo va l’abandonner), il faut noter la présence d’un D4 de 190 ch à 4’000 t/min pour 400 Nm dès 1’750 jusqu’à 2’500 t/min et d’un D3, en quatre cylindres et traction, de 150ch à 3’750 t/min et 320 Nm de 1’750 à 3’000 t/min toujours léger d’aspect et sans trop d’intérêt car dépourvu de la traction intégrale.
Quel agrément de conduite pour un crossover moyen annoncé à 1’769 kg DIN, soit un des plus lourd du segment ? En ville, sa taille somme toute habituelle de nos jours ainsi que les équipements de sécurité active et passive mettent tout de suite en confiance. La position de conduite dominante est fort appréciable et confortable. Le silence dans l’habitacle, couplé au confort de l’amortissement, donnent directement le ton. Le poids précité ne se fait que peu sentir car clairement comblé par la verve du bloc T5. Les mouvements de caisse nous font oublier un centre de gravité forcément haut perché et ne sont pas désagréables.
Park Assist Pilot et caméra 360°, boite à vitesse en mode “tapis volant” et couple disponible à bas régime sans temps de réponse pour de courtes accélération finissent de convaincre que ce crossover est bien adapté à la ville. Sur autoroute, le constat est tout autant élogieux. Un silence dans l’habitacle presque sans concurrence, un confort d’amortissement exceptionnel et une boite à la gestion précise et rapide, je ne trouve pas d’autre chose à dire que bravo. Dans les bouchons, un petit test du Pilot Assist s’impose. Faisant de plus en plus parler d’elle, la conduite autonome semble se développer à une telle vitesse que mes enfants n’auront plus besoin de “bleu” pour se déplacer en voiture. Si la confiance doit régner pour une utilisation aux limitations de vitesse, ce système se révèle fort agréable dans les encombrements quotidiens de dodo à boulot.