E-Prix de Zürich 2018: sur les pavés, la course
Les constructeurs s’investissent en masse. Renault, PSA (DS), Audi, Jaguar et BMW sont déjà impliqués, Mercedes et Porsche rejoindront la catégorie en 2019. Pertinente en termes d’image et d’innovation technologique pour des constructeurs qui électrifient leurs portefeuilles de produits, la Formule E est en plein essor. Le plateau de pilotes compte une belle palette de retraités de la F1: Sébastien Buemi bien sûr, mais aussi Nelson Piquet Jr, Nick Heidfeld, et Jean-Eric Vergne. Et Felipe Massa rejoindra l’équipe Venturi la saison prochaine.
Le championnat 2017-2018
Côté pilotes, Jean-Eric Vergne arrive à Zürich avec 40 points d’avance sur Sam Bird. Rosenquist est troisième à 36 points de Bird, talonné par Daniel Abt, Sébastien Buemi et Luca di Grassi. Il reste deux courses, rendez-vous helvétique y compris. Chaque course peut rapporter jusqu’à 29 points, 25 points pour la victoire, 3 points pour la pole et 1 point pour le meilleur tour en course. Donc même si JEV peut se contenter de gérer son avance, le titre n’est pas en poche dans une discipline notoirement imprévisible.
Le team chinois Techeetah est en tête du championnat constructeurs, Vergne ayant contribué 162 points des 205 affichés par l’équipe. Audi Sport pointe à la deuxième place avec 161 points, payant cher un début de saison chaotique avec 3 résultats quasi blancs à Hong Kong, Marrakesh et Santiago. DS Virgin complète le podium provisoire avec 139 points.
Le sport automobile de demain ?
Située à 7 minutes en tram de la gare de Zürich, la pitlane pavée de l’E-Prix de Zürich est un spectacle étonnant, mêlant le professionnalisme de structures de haut niveau avec des garages temporaires en bois. Pas de paddock, pas de semi-remorques opulents, et un circuit dont certains segments sont extrêmement serrés sont autant d’éléments surprenants.