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F1 Bahreïn 2018 : Ferrari écrit son histoire à l’eau de rose

Mercedes sous pression

Le bonheur des uns faisant fatalement le malheur des autres, le board de l’écurie allemande faisait grise mine ce dimanche soir. (Précision étant ici fait que ce mauvais jeu de mots est parfaitement assumé.)

F1 GP Bahrein 2018 Mercedes

Même si la victoire avait échappé à Mercedes en Australie à cause d’une erreur de calculs, nous étions quelque peu abasourdis par le niveau de performance affiché, et particulièrement par le tour de Lewis Hamilton lui ayant offert la pole position, avec plus de 6/10èmes  de marge sur les Ferrari. Pourtant, et même si les 10 derniers tours de course auraient radicalement pu changer le ton de cet article, jamais les pilotes étoilés ne semblèrent en mesure de challenger les Ferrari en vitesse pure.

F1 GP Bahrein Mercedes Hamilton

Le mode “party” d’un moteur à la sonorité beaucoup plus cristalline que l’année passée n’y pu rien et c’est ce coup-ci près de 3/10èmes que Lewis Hamilton rendait en qualifications, avec une 4ème place sur la grille à la clé. Improbable 15 jours plus tôt. Si l’on ajoute à cela une pénalité de 5 place pour un changement de boite, Hamilton peut s’estimer chanceux de repartir avec les points de la 3ème place, et limiter la perte aux championnats.

F1 GP 2018 Hamilton Bahrein

Il est à noter que l’amélioration des performances vis-à-vis de Ferrari se produisit au fur et à mesure que Bahrein s’enfonçait dans la nuit, et que la température chutait. A l’opposé, les séances d’essais libres marquaient un gap beaucoup plus criant vis-à-vis des Ferrari, en nous permettant d’observer de nombreuses ouvertures supplémentaires créées sur les capots de la W09, dans le but d’évacuer les calories surabondantes, entrainant de facto un déficit de trainée. Cette question de température sera un facteur fondamental pour la suite de la saison.

Un mot sur Valtteri Bottas pour souligner la bonne performance d’ensemble du finlandais, qui fut en mesure de devancer son coéquipier tout le week-end. La tâche n’était certainement pas facile après week-end austral raté. On pourra émettre un bémol lié à cette fameuse fin de course, et se demander si un Lewis Hamilton n’aurait pas, lui, été en mesure de porter une estocade définitive sur un Sebastian Vettel en souffrance. Comme pour son compatriote Kimi, les étiquettes ont la vie dure et Bottas n’arrive pas à décoller celle indiquant qu’il manque quelque chose pour passer de bon pilote à grand pilote.

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