Genève 2018: Mercedes Classe C Diesel Hybrid & C200 EQ Boost

9 mars, 2018

J-A Dayer

Dans le contexte socio-médiatique actuel, l’association diesel-hybride peut paraître surprenante, mais ces décisions de plan produit datent sans doute de plusieurs années. Les constructeurs sont confrontés à une confusion massive dans l’opinion publique, née de la sage du dieselgate, des émissions polluantes des vieux véhicules diesels et de leur possible interdiction dans certaines villes allemandes. Les constructeurs restent tous confrontés à des cibles d’émissions de CO2, rendues encore plus difficilement atteignables par l’adoption du nouveau protocole WLTP, plus pertinent que NEDC même si il demeure optimiste, et pour lequel le diesel et sa moindre consommation reste essentiel.

Mercedes n’est pas la seule marque à avoir combiné diesel et hybridisation. Audi a suivi le même chemin avec le Q7 e-tron, tout comme Volvo sur l’ancienne V60 plugin.

Hybrisation légère EQ Boost sur les C200

En parallèle avec le déploiement d’hybrides rechargeables, Mercedes poursuit sa stratégie d’hybridisation légère “mild hybrid” EQ Boost et l’applique aux quatre cylindres essence des nouvelles C200 et C200 4Matic. Un moteur électrique est utilisé comme démarreur/moteur/génératrice, relié au moteur à combusion par une courroie, et connecté à un système de batterie sous 48 Volts.

Ces nouveaux 4 cylindres de 1497 cm3 développent 280 Nm entre 3000 et 4000 t/min, et 184 ch entre 5800 et 6100 t/min. Le système EQ Boost y ajoute 160 Nm et 10 kW (14 ch), des valeurs qui sont modestes mais permettent de lisser la courbe de couple jusqu’à la mise sous pression du turbocompresseur twinscroll. Le système récupère également l’énergie cinétique lors des phases de décélération. Les performances de ce petit 1.5L turbo sont appréciables, accélérant la berline C200 jusqu’à 100 km/h en 7.7s jusqu’à une vitesse de pointe de 239 km/h, et affichant une consommation mixte de 6.0 L/100km. Ce nouveau moteur essence est équipé d’origine d’un filtre à particules.