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Essai Renault Captur Initiale Paris

Essai Renault Captur

Un gabarit plus court que la concurrence, même si ça se joue à quelques millimètres, son agilité est vraiment appréciable. Le rayon de braquage très bon, une direction précise et une volonté de virer à plat sont autant de bonnes surprises. Les aides fournies par le R-Link Evolution que sont la caméra de recul, le radar à 360 degrés ainsi que l’Easy Park Assist mettent en confiance et permettent “d’éviter les petits chocs et éraflures qui sont le lot quotidien de la conduite en milieu urbain” dixit le pack presse de ce facelift.

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L’amortissement des aspérités de la route est confortable et la sensation de tangage est tout aussi convaincante que celle du roulis dont je parlais plus haut. Historiquement tiraillés entre efficacité et confort, le travail sur les châssis des modèles de la génération actuelle nous amène à des résultats en nette amélioration. Il permet d’offrir un voiture confortable sans pour autant être victime de mal de mer avec une caisse bougeant dans tous les sens, souvent amplifié lorsque le centre de gravité s’élevait. Ce n’est plus le cas et c’est tant mieux !

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En dehors des villes, le Captur reste toujours agréable. Toutefois, autant le 1.5 dCi pouvait se faire discret, autant sa sollicitation lors d’accélérations vives ainsi qu’en évolution au-dessus de 50km/h se révèle plus bruyante. Ce petit bloc est volontaire et, sans se transformer en fusée, n’est pas ridicule lorsqu’il s’agit de s’intégrer au trafic ou de se lancer sur autoroute. Si le sixième rapport ne nous permet pas d’atteindre les 1’750 t/min représentant le couple maximum lorsque nous sommes à 80 km/h, il permet de se caler entre 2’250 et 2’500 t/min sur autoroute pour éviter de rétrograder en cas de dépassement et, à ces régimes, le bruit émanent du moteur reste malgré tout supportable.

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Le freinage est assuré par des disques ventilés de 258mm à l’avant ainsi que des tambours de 9″ à l’arrière, gage d’entretien minime. Il se révèle sans surprise et efficace pour l’utilisation dévolue à notre modèle et la sensation à la pédale est directe et agréable. La consommation est donnée à 3.7L/100km NEDC par le constructeur, chiffre qui m’a tout de suite semblé très optimiste. Les températures hivernales empêchant le bloc d’arriver rapidement à bonne température et le fait que ce dernier accusait à peine 5’000 kms ont peut-être une incidence mais ma consommation s’est établie à 7.2L/100. C’est, pour moi, la conséquence de l’impossibilité de rouler en-dessous du régime de couple maximum de 1’750 t/min. Si les données constructeurs semblaient optimistes, le résultat est assez décevant.

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