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Essai Renault Captur Initiale Paris

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J’émettrai encore une petite réserve sur le contrôle de traction, très présent. Les chutes de neige de ce mois de décembre additionnées aux températures hivernales nous confrontent à des routes à l’adhérence précaire mais lorsque chaque accélérations amène une sollicitation de l’ESP, ça a tendance à m’agacer à la longue. De plus, le système devient handicapant sur route couvertes de neige tassée car l’anti-patinage est tellement zélé qu’on se retrouve planté. Et c’est à ce moment que la question de la transmission intégrale ressurgit.

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En finalité, ce Captur est une bonne surpris tant dans son look “Initiale Paris” que dans son utilisation. Si sa taille et ses volumes ne permettent pas d’en faire la voiture principale de la famille, elle excellera dans son rôle de numéro deux. Le prix, comparé à des modèles diesel similaires dépourvus de transmission intégrale, est dans la moyenne avec très peu d’option à rajouter au final. Je serai plus nuancé, pour le marché suisse, par l’adoption d’un moteur diesel au vu du ralentissement actuel des immatriculations de ces motorisations mais, surtout, sur l’indisponibilité d’une transmission intégrale. Si le diesel a encore une certaine longueur d’avance au niveau du couple (le TCe 120 ne développe que 205 Nm à 2’000 t/min), l’absence d’une offre à quatre roues motrices doit faire plus réfléchir les consommateurs.

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Les transmissions intégrales de chez Audi et VW sont proposées respectivement à CHF 41’200 et CHF 38’350 en essence mais, surtout, avec des blocs bien plus puissants et, forcément, plus gourmands en consommation donc plus coûteux à l’utilisation. Hyundai nous inonde de publicité avec son nouveau Kona proposant le 1.6 T-GDi AWD dès CHF 29’900 mais là encore, aucune comparaison n’est possible du point de vue des performances annoncées tant ce modèles boxe aussi dans une autre catégorie.

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Les seules alternatives “comparables” résident dans le Ford EcoSport, proposant la transmission intégrale couplée à une motorisation diesel 1.5L développant 125ch pour un prix commençant à CHF 22’900 pour aller jusqu’à 28’500 en finition ST-Line, ainsi que dans le cousin du modèle essayé, le Nissan Juke, disponible avec la même motorisation mais quatre roues motrices. Vous en conviendrez, la transmission intégrale n’est de loin pas une généralité pour ces crossover urbains donc Renault reste en bonne position avec ce facelift du Captur pour toujours être dans le peloton de tête des ventes dans ce segment. L’arrivée de nouveaux concurrents, bien que plus chers et plus puissants, pourrait faire changer la donne dans les prochains mois. De là à ce que Renault se décide à adopter la transmission intégrale sur une vraie 2ème génération de Captur, il y a encore un sacré pas. Affaire à suivre donc.

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