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Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce Gris Stromboli

La caisse vire bien à plat et la répartition des masses à 50/50 donne une voiture équilibrée.  Les sensations dans nos mains, transmises par l’intermédiaire du train avant et du volant, sont bonnes et rassurantes et la transmission Q4 nous donne ce supplément de sécurité bienvenu pour une familiale. L’amortissement est toujours bon mais ferme, inévitablement tributaire des gommes série 40 à l’avant et 35 à l’arrière équipant cet exemplaire. L’ensemble reste toutefois agréable mais relativement réactif et plus orienté sport que confort. La visibilité vers l’avant est toujours un problème à mon sens et ça ne s’améliore pas avec la vitesse.

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

Pour ce qui est de la conduite sportive, j’ai été très impressionné. Le Q4 privilégiant la propulsion ne nous donne jamais l’impression de perte de maîtrise et le système de châssis adaptatif, en option et pouvant être géré par la mollette DNA, est difficile à prendre en défaut. L’étagement des huit rapports de la boîte nous donne une pêche d’enfer mais nécessite des passages fréquents. Le quatre cylindres turbo ne rechigne pas à la tâche et ne s’essouffle pas si vite. Une fois le turbo sous pression, les tours montent de façon rageuse jusqu’à la zone rouge et la boite ZF se charge de passer les rapports telle une mitraillette pour rapidement se retrouver à des vitesses dangereuses pour le permis de conduire.

La tenue de route, de par l’empattement assez long tout en ayant des porte-à-faux courts, est extrêmement difficile à mettre en défaut car bien aidée par les divers contrôles électroniques. Les vitesses de passage en courbe font de l’ombre à certaines petites sportives de puissance équivalente d’il y a quelques années. Mais il faut bien remettre notre modèle dans son contexte. Ce n’est pas cette Giulia qui a été créée pour les tours de circuit, mais sans être une sportive pure et dure, sa capacité à nous faire plaisir semble être au dessus de la concurrence de puissance équivalente.

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

Niveau freinage, la Giulia Veloce est équipée du système intégré, nommé IBS, promettant une réponse de freinage immédiate et donnant un 100 à 0 en 38 mètres seulement. Si je n’ai pas été dans ces extrêmes-là, il faut avouer que le freinage s’est révélé endurant et plus efficace que ce qu’on pourrait attendre d’une berline de ce poids. Ses qualités dynamiques se vérifient donc également à la décélération.

Constatations

Je commencerai par parler de la note d’échappement. La Quadrifoglio étant extravagante au possible, un résultat plus sage semblait nécessaire pour la Veloce mais pas aussi sage que ça ! Aucune pétarade au changement de vitesse, encore moins une agréable sonorité lorsqu’on rétrograde, rien de rien autant fenêtres ouvertes que fermées. Le raffinement, le confort et une insonorisation à toute épreuve ont vraiment été les maîtres-mots de cette Veloce, tout en conservant des performances sportives, mais personne ne se retournera sur votre passage, en tous cas pas pour la sonorité. Dommage, ça aurait mérité mieux.

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

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