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Essai Abarth 124 Spider: avantage Italie

Essai Fiat Abarth 124 Spider

Pour répondre à ces saines interrogations, il est largement temps de nous mettre en route pour un solide menu de nos cols favoris par une jolie journée d’été, et déterminer si cette Abarth 124 Spider est capable de susciter un enthousiasme à la hauteur de son tarif. Si enthousiasme il y a, il ne viendra certainement pas du voisinage. Le bruit de chalutier sortant de l’échappement à 4 sorties tubulaires est réellement problématique, dès le ralenti. A mon sens, ce n’est pas sportif, c’est simplement excessif, un puissant catalyseur à autophobie. Le prospectus attribue à la ligne Abarth Record Monza deux modes, j’ai été incapable de trouver comment les commuter. Pas de bouton dans l’habitacle, ni de paramètre dans les menus de configuration, choux blanc dans le manuel.

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Le 1368 cm3 turbo a une assez faible inertie et il convient de bien doser l’embrayage pour ne pas caler lamentablement. Fort heureusement, l’embrayage est doux et progressif, à l’unisson d’une commande de boîte très réussie. Bien guidée, bien tarée, avec un pédalier bien disposé pour le talon pointe, tous les éléments sont idéalement disposés pour récompenser l’exécution précises des gestes qui sont au cœur du plaisir de la conduite d’une voiture à boîte manuelle. Il n’y pas non plus de rev matching, heureusement serait-on tenté d’écrire. L’Abarth 124 Spider récompense la dextérité, l’agilité de la cheville droite et la synchronisation des mouvements. L’ingrédient est essentiel, et il est très réussi.

Essai Fiat 124 Spider Abarth moteur Essai Fiat Abarth 124 Spider Moteur turbocompresseur

Nous parcourons la succession de tunnels qui nous mène au col du Brünig capote fermée. L’espace intérieur est très limité, tout comme les possibilités de rangement pour des accessoires aussi essentiels qu’une bouteille d’eau. La toile n’est pas le dernier mot en termes d’isolation phonique mais elle conserve l’avantage de se manipuler d’une main en roulant, que ce soit à l’ouverture ou à la fermeture. Il n’y a pas de limitation de vitesse, le paramètre déterminant est la prise au vent. Une fois ouverte, les remous restent limités dans l’habitacle. C’est un roadster, avec ce que ça implique de communion avec les éléments, mais l’Abarth 124 n’est pas pour autant spartiate.

Essai Abarth 124 Spider

L’ascension du Grimsel me permet d’entamer l’exploration du registre dynamique de l’Abarth. Côté moteur, la plage idéale de fonctionnement se situe entre 3000 et 5500 t/min. Les reprises à plus bas régime peuvent être laborieuses, et la poussée s’effondre rapidement au-dessus du régime maxi. La sonorité de la ligne d’échappement, si extravertie à bas régime, devient également plus chétive au fur et à mesure des montées en régime, ne donnant pas de raison ou de plaisir particulier à s’attarder au-dessus de 5000 t/min.

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