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Essai BMW X1 xDrive23d: j’ai rétréci ton SUV !

BMW X1 xDrive 23d

Le nouveau cross-over X1 de BMW à l’essai. 

La catégorie des SUV compacts a longtemps été l’apanage des constructeurs japonais, ou plus généralement asiatiques. Dominée par les Toyota RAV 4 ou Honda CR-V, Nissan et son Qashqai a rejoint il y a quelques années ses compatriotes avec un modèle novateur en terme de proportions. Les constructeurs européens, concentrés sur le marché américain, donc les modèles haut de gamme, de grande taille, ne viennent que tardivement sur ce segment. VW fut le premier en introduisant le Tiguan il y a deux ans, avec un incontestable succès (plus de 6500 véhicules écoulés en Suisse depuis le lancement), suivi par le Volvo  XC60 ainsi que le Ford Kuga. Cette année Mercedes a présenté le GLK, et BMW le X1. Audi viendra compléter l’offre avec son Q3 annoncé pour 2011.« Urban Crossover » c’est ainsi que BMW qualifie son dernier rejeton, pour vanter la polyvalence de ce véhicule. De dimensions compactes pour un SUV, la taille de ce X1 paraît idéale pour nos routes et villes européennes. Ce X1 se démarque surtout par sa hauteur réduite, plus de 10cm de moins qu’un X3 ou un Q5 ; en fait il est plus proche d’une berline comme une Ford Focus que d’un SUV. La différence frappe lorsque je me parque à-côté d’un X3. Avec une longueur de 4m45 il se place juste à cheval entre les segments C et D, entre les compactes et les familiales. Mon parcours va le confirmer, sa taille est idéale, facile à vivre lors des trajets quotidiens, tout en offrant une très bonne habitabilité et un coffre décent.

La grille caractéristique BMW reprend le nouveau look introduit avec la série 7, installée verticalement, elle attire l’œil, autant que les phares étirés sur l’arrière. De profil la voiture se montre sur un meilleur jour, avec des lignes fuyantes, une ligne de caisse montante rejointe par la ligne de toit descendante, pour terminer avec la vitre arrière bien inclinée. Les feux arrière comportent aussi la nouvelle signature BMW avec ses deux lignes rouges intégrées. Quelques rappels de la possibilité de conduire ce véhicule dans le terrain ont également été retenus, avec un spoiler avant, et un extracteur arrière peints en gris clair. Elégant, ce X1 l’est, moderne il l’est aussi.

A l’intérieur ça se gâte un peu. Le design est certes épuré, avec un grand écran LCD large, bien intégré. Mais le choix des matériaux n’est pas très heureux, notamment des parties en plastique dur que je ne pensais plus rencontrer à l’intérieur d’une automobile actuelle, sans parler d’une BMW. Sinon, le nouvel i-drive s’avère plus simple d’utilisation avec ses boutons pour accéder directement aux réglages les plus communs. L’écran large bien lisible permet d’avoir l’affichage simultané de deux groupes de paramètres comme la carte et la radio, par exemple. A noter l’absence d’indication de température des fluides nécessaire au bon fonctionnement du moteur. Les sièges revêtus de cuir assez « rustique » sur notre modèle de test offrent un maintien latéral et un confort acceptable. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un adepte des choix de BMW en ce qui concerne les matières pour habiller l’intérieur, la concurrence fait mieux dans ce domaine, chapitre clos. La banquette arrière offre une place largement suffisante pour 2 ou éventuellement 3 adultes. Une assise assez haute et une distance adéquate avec les dossiers avant permettent d’offrir à ses passagers un confort que les berlines de même taille envient.  Le coffre, avec un volume de 480 dm3 reste dans les standards de la catégorie. Les dossiers rabattables permettent de varier sa taille selon les besoins. Pour les adeptes des sports de neige, par contre, pas moyen d’obtenir la pratique trappe à skis, BMW a privilégié un dossier en 3 parties. L’achat d’un sac s’avère indispensable pour ne pas abimer les sièges.

 

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