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Essai Skoda Octavia Combi 1.8 TSI

Skoda Octavia

La clé dans ma poche, je démarre à l’aide du bouton placé sur la colonne de direction. Mes premiers kilomètres au volant de cette Octavia sont un trajet de quelques dizaines de kilomètres sur autoroute. Sur ce parcours, je suis tout de suite gêné par la direction montrant des points durs. Ce n’est que plus tard que je réalise que la voiture est équipée de l’assistant de maintien de trajectoire (option à CHF 490.-) basé sur la reconnaissance des lignes blanches peintes sur la route. Le fonctionnement de ce système est rappelé par un voyant au tableau de bord dont la couleur indique qu’il est à même ou non d’indiquer si l’on s’approche de la ligne blanche. L’observation de ce voyant me laisse perplexe, la proportion des trajets où il indique un fonctionnement correct est faible. Lorsque qu’il est vert, en s’approchant d’une ligne, le volant va imprimer un couple dans le sens contraire pour amener la voiture à reprendre sa trajectoire normale. En lâchant le volant il arrive même que la voiture vire toute seule en suivant la ligne blanche. J’ai trouvé l’effet de couple au volant désagréable et le fait qu’il n’est actif que sur une faible portion de mes trajets m’incitent à le désactiver. Je le fais dans le menu adéquat, mais, surprise, il reste actif tout le temps, peut-être un défaut de jeunesse ou unique à notre voiture. Je reste néanmoins très sceptique sur la valeur de cet assistant de conduite fonctionnant de manière aussi aléatoire.

Skoda Octavia

Le moteur de 1.8 litres turbo développe 180 ch de 5100 à 6200 tr/mn et un couple de 250 Nm sur la plage de régime remarquable de 1250 à 5000 tr/mn. Il est vigoureux dès les bas régimes, la poussée est constante, elle permet d’envisager des dépassements sans soucis. Le couple met à mal l’adhérence des pneus en accélérant à fond en deuxième. La boite DSG double-embrayage à 7 rapports (6 vitesses sur les modèles 4×4) contribue également à l’agrément d’utilisation. Les vitesses passent sans à-coup en privilégiant une consommation de carburant optimale. La voiture incite à une conduite calme et tranquille, par exemple le démarrage est assez lent et nécessite de l’anticipation lorsque l’on veut s’inscrire dans le trafic dans les ronds-points notamment, ce d’autant plus quand le start-stop s’enclenche. Malheureusement, en descente, la logique de commande de cette boite veut qu’elle va rapidement monter tous les rapports jusqu’en 7ème, enlevant de ce fait tout frein moteur. Le mode sport s’avère inutile sur une telle voiture, pour ne pas dire totalement incongru. Sinon, l’expérience est la même que celle qu’on obtient en conduisant les modèles des autres marques du groupe VW, grâce à la standardisation des composants.

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