BMW 335i Cabriolet : Essai
Sur un plan général, l’habitabilité à bord est bonne même si les places à l’arrière sont un peu petites et surtout, le dossier arrière finira de briser le dos de tous ceux qui ont des vertèbres un peu fragiles. Cet aspect n’est pas unique à ce modèle mais pour des trajets importants, il faudra tenir compte de cet élément si votre belle-mère doit s’asseoir à l’arrière pour un périple de 500km. Bien entendu, si vos rapports sont déjà passablement détériorés, alors une longue ballade entérinera définitivement vos rapports conflictuels.
Comme tous les cabriolets munis d’un toit rigide, notre BMW affiche un coffre très confortable (350 litres) quand le toit est déployé mais assez exigu si ce dernier est baissé (210 litres) sans parler de l’accès qui est très réduit. Ceci dit, avec un temps de déploiement de 20 secondes environ, tous les trajets ou presque peuvent être réalisés avec les cheveux au vent tant les désagréments sonores restent faibles dans l’habitacle.
Reste à parler de la consommation car vu les efforts portés sur le moteur, tout le monde ou presque s’attend à une baisse significative des passages à la pompe. Avec 306cv, il n’y a pas de miracle même si sur le papier on passe de 7l/100km à 6.8l/100km. Sur quelques centaines kilomètres, notre essai a révélé une consommation moyenne de 9.7l/100km pour un parcours mixte… mais la voiture reste imbattable avec cette puissance sur un trajet autoroutier.
Enfin, il ne reste plus qu’à aborder un point sensible : le coût de cette pièce d’ingénierie allemande. Avec un prix de départ fixé à CHF 79’100.- (CHF 107’860.- pour le modèle d’essai !), BMW fait chèrement payer une qualité satisfaisante et des émotions inversement proportionnelles au poids de la voiture. Ajoutez à ça quelques-unes des 80 options à disposition et votre prochain périple chez un concessionnaire de la marque pourrait bien se transformer en une descente avec Paris Hilton dans la boutique d’un grand couturier parisien !